VOIR AUSSI
Proposé par Larbi Abid - Avril 2019
Auteur : Perino Luc. Les sciences de la santé étant les plus faciles à corrompre, voici dix points devant susciter la méfiance, lors de la lecture d’un article parlant d’un médicament dans la presse générale.
- Lire la suiteVOIR AUSSI
Vers une sortie de crise des hôpitaux ?
Formation médicale continue : Signature d’une convention entre le ministère de la Santé et Sanofi
Consulter tous les points de vue
Evoquer la mémoire et le parcours remarquable de celui qui fut et restera le fondateur de l’endocrinologie dans notre pays après l’indépendance renvoie à la douleur que sa disparition récente a gravé dans le cœur de ses proches, avec une pensée particulière et émue pour sa sœur Assia, fidèle d’entre les fidèles. La disparition du professeur Moulay Ben Miloud a aussi frappé d’une grande tristesse ses amis, ses pairs et ses nombreux élèves, présents en Algérie ou établis à l’étranger. D’ailleurs, beaucoup parmi ses disciples auraient pu lui rendre hommage tant l’autorité naturelle qui émanait de son élégante personne, suscitait d’emblée et unanimement le respect. Et ce respect allait bien au-delà de la simple considération due aux maîtres qu’impose aux médecins la tradition hippocratique.
Consulter toutes les biographies
…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Histoire de l'Algérie médicale : les hommes et les femmes
Le Professeur Boussalah était mon maître, Si Ahmed était mon ami. Il nous a quitté le 29 Décembre 2000, sa disparition endeuille la communauté hospitalo-universitaire en général, et la famille neurochirurgicale en particulier. Nous nous sommes sentis orphelins à l'annonce de sa disparition, même attendue, puisqu'il menait un combat acharné contre la maladie depuis des mois ; quel courage, quelle foi, quelle abnégation, quelle dernière leçon, il nous avait donnée après tant d'autres, avant de partir.
1er professeur de la Chaire Magistrale de Chirurgie Ophtalmologique d'Alger
Chirurgien et ophtalmologiste français Henri, Frederic, Edmond Bruch est né à Strasbourg, le 11 juillet 1835. Il obtient son baccalauréat série sciences le 9 avril 1854 avec la mention assez bien. Il s'inscrit à la faculté des sciences où il obtient le 20 juillet 1858 sa licence en sciences naturelles.
En 1855, il est préparateur en zoologie et anatomie comparée à la faculté des sciences de Strasbourg. La même année, il est externe sur concours à la clinique chirurgicale de Strasbourg dirigée par le professeur Sédillot.
L'amphithéâtre "CHELLALI" est mitoyen du laboratoire de physiologie au niveau de la faculté de médecine d'Alger. Qui était monsieur CHELLALI ?
Interne à Alger en 1906, 6 ans avant le professeur Henri Duboucher, 2 ans après le Professeur Lombard, il est Prosecteur d'anatomie du rigoureux Professeur Trolard. Il part à Paris, élève de Lecène et d'Edouard Quénu, et revient Professeur à Alger en 1920, succédant à son maître Eugène Vincent en 1924, qui dirigeait les salles Lisfranc et Larrey. Il a alors 40 ans.
Mohamed Lamine Debaghine, né le 24 janvier 1917 à Alger, est issu d'une famille relativement aisée pour l'époque. Son père tenait un restaurant à Alger. Lettré en arabe, après des études secondaires, il obtient une bourse lui permettant de s'inscrire à la faculté de médecine où il obtiendra son doctorat.
Hélène (Lola) Feyguine est née dans une famille juive de Samara le 21 mai 1881. La ville se situe au sud de la Russie près du Kazakhstan, sur les bords de la Volga. Ses parents, marchands de bois, migrent ensuite avec leurs enfants à Odessa, qui appartient alors à l’Empire russe. Plusieurs pogroms eurent lieu dans ce port situé sur la Mer Noire où se trouvait une population multiethnique comportant, outre les Russes et les Ukrainiens, des Juifs et des Grecs en conflit depuis le début du XIXème siècle. Vers 1890, l’émigration juive est importante. De plus, il existe un numerus clausus pour les étudiants juifs.
Simerabet Assia nous a quittés le vendredi 30/11/2018 après un rude combat mené avec ténacité et dignité contre la maladie, sans jamais baisser les bras. La communauté chirurgicale oranaise et algérienne vient de perdre l’un de ses membres précocement et dans la douleur.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.