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08/11/2025 - L'express de Madagascar - Madagascar
Les XXe Journées neurochirurgicales se sont tenues cette semaine à Toamasina. Les spécialistes ont tiré la sonnette d’alarme sur le sous-effectif criant qui touche leur discipline.
Le manque de médecins n’épargne aucun domaine médical à Madagascar, y compris les spécialités vitales et les plus sollicitées. « Nous ne sommes que seize neurochirurgiens, dont trois professeurs, pour un pays de plus de trente millions d’habitants », a déploré la Société malgache de neurochirurgie lors de la clôture de l’événement, le 6 novembre.
Ce nombre dérisoire se traduit par la présence de seulement sept services de neurochirurgie dans tout le pays, pour faire face aux urgences, aux traumatismes crâniens, aux tumeurs cérébrales ou encore aux accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Pourtant, l’AVC représente aujourd’hui un véritable problème de santé publique à Madagascar. Selon les estimations du Global Burden of Disease de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays aurait enregistré entre 14 696 et 23 058 nouveaux cas d’AVC en 2016. Les centres hospitaliers universitaires (CHU) d’Antananarivo accueillent à eux seuls près de 400 hospitalisations par an.
Dans de nombreuses régions, les patients victimes d’AVC se retrouvent sans prise en charge adéquate, faute de structures spécialisées. Ceux qui en ont les moyens sont contraints de se déplacer vers les grandes villes où existent des services de neurologie.

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