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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Lutte contre le paludisme : le R21, un nouveau rempart pour les nourrissons

10/11/2025 - Sidwaya - Burkina Faso

Problème de santé publique majeure au Burkina Faso, le paludisme touche chaque année des millions de personnes et cause des milliers de décès, notamment chez les jeunes enfants de moins de 5 ans. Pour éradiquer la maladie, plusieurs mesures préventives dont le nouveau vaccin, le R21, sont implémentées dans des formations sanitaires dont le Centre médical urbain de Tanghin, secteur 17 de Ouagadougou. Constat !

Lundi 8 septembre 2025. Il est 9 heures au Centre médical urbain (CMU) de Tanghin, secteur 17 de Ouagadougou. Sous le hall du bâtiment « PEV /SMI », une trentaine de femmes sont assises sur des bancs. Nourrissons dans les bras, elles semblent impatientes. Tenant au respect de l’ordre d’arrivée, chacune surveille le moindre mouvement des autres. Des cris d’enfants se font attendre à l’intérieur de la salle de vaccination. Ces mères sont venues faire administrer le vaccin anti palustre à leurs bébés, en cette saison des pluies coïncidant avec le pic du paludisme.

La professeure des écoles, Alimata Nianta, en fait partie. Son bébé de 5 mois, Rachid Ramadan Savadogo, remplit les conditions édictées. II vient ainsi de recevoir la première dose du nouveau vaccin, le R21.
« Ce matin, j’ai décidé de venir vacciner mon enfant. Il vaut toujours mieux prévenir que de traiter », reconnait-elle, sourire aux lèvres. A l’en croire, une simple piqure de moustique crée parfois des sueurs froides.

« L’an surpassé, dans notre famille, une fille de 12 ans, atteinte du paludisme, était sévèrement anémiée. Nous l’avons conduite dans un dispensaire. Mais, il n’y avait pas de sang pour lui transfuser. Ce jour, on a fait le tour de la capitale à la recherche de sang, en vain. Nous étions tous découragés. Ce n’est qu’au troisième jour que nous avons pu avoir le liquide précieux pour sauver la vie de l’enfant », se remémore-t-elle. De l’avis de la mère de Rachid, le paludisme mérite d’être pris au sérieux au regard des
conséquences fâcheuses qu’il engendre le plus souvent.
out comme l’enseignante, cette mère d’enfant, Assétou Kangoyé, est déterminée à mettre sa progéniture à l’abri de ce fléau « impitoyable ». Sa fille, Latifatou Belem, âgée de 8 mois, a aussi reçu l’antigène du paludisme. « Chaque année, des membres de notre famille font la maladie, surtout les enfants à bas âge. Nous en souffrons énormément », raconte-t-elle. Des propos corroborés par le coordonnateur du CMU de Tanghin, Lassané Tiendrébéogo, qui confie que le paludisme constitue l’un des premiers motifs de consultation dans sa formation sanitaire. « Au cours du mois d’août, plus d’un tiers des patients reçus souffrent du paludisme.

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