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21/10/2025 - Science et vie - France
Des cohortes africaines aux archives jamaïcaines oubliées, les chercheurs redécouvrent une maladie façonnée par la privation. Ce désordre glycémique singulier redéfinit la manière dont la médecine aborde les liens entre croissance, alimentation et santé métabolique.
Toutes les formes de diabète ne se ressemblent pas, et pourtant, pendant des décennies, la médecine n’en a officiellement retenu que deux principales. Ce choix, dicté par les cas les plus fréquents dans les pays industrialisés, a laissé de côté des profils plus atypiques, moins visibles, souvent relégués aux marges géographiques et scientifiques. Aujourd’hui, cette zone d’ombre commence à se dissiper. Une nouvelle entité vient d’être reconnue à l’échelle internationale, issue de décennies d’observations et de questionnements. Le diabète de type 5 entre enfin dans le vocabulaire médical.
En 1955, le médecin britannique Philip Hugh-Jones observait en Jamaïque des jeunes adultes maigres, diabétiques, mais dépourvus des signes typiques du diabète de type 1 ou 2. Il baptisa leur pathologie « diabète J », une appellation vite oubliée. Ce n’est qu’en 1985 que l’Organisation mondiale de la santé tenta de la classer sous le nom de diabète lié à la malnutrition, avant de retirer cette catégorie en 1999, faute de preuves jugées suffisantes. Pendant plus de vingt ans, cette forme est restée dans l’ombre, confinée aux zones rurales d’Asie et d’Afrique.

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