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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Cancer du sein masculin : une maladie rare mais bien réelle

15/10/2025 - Iwacu - Burundi

Bien que couramment associé aux femmes, le cancer du sein peut également toucher les hommes. Pourtant, cette réalité reste encore largement ignorée. À l’occasion d’Octobre Rose, mois consacré à la sensibilisation contre le cancer du sein, Dr. Gloria Akimana oncologue médicale, apporte un éclairage sur cette maladie souvent méconnue dans sa forme masculine.

Le cancer du sein chez les hommes est-il une réalité ?

Cette réalité, bien que peu connue, existe bel et bien au Burundi comme ailleurs. Le cancer du sein chez l’homme c’est exactement comme chez la femme. C’est un cancer qui touche le tissu mammaire, que l’homme possède également, avec les mêmes caractéristiques (développement, évolution), mais à une moindre fréquence et un pronostic moins favorable car découvert à un stade avancé.

Faute de registre national du cancer, il est difficile d’en établir l’ampleur exacte. Néanmoins, quelques cas sont actuellement en suivi. Ils restent très peu nombreux comparés à ceux des femmes.

Quels sont les principaux facteurs de risque chez les hommes ?

Chez les hommes, plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de développer un cancer du sein. L’âge avancé est le plus courant, bien que tous les adultes puissent être concernés. Un antécédent familial de cancer du sein, surtout en cas de mutation génétique favorisant, constitue également un risque important.

D’autres facteurs incluent le fait d’avoir été exposé aux rayonnements ionisants, prendre des traitements hormonaux, en particulier ceux qui augmentent le taux d’œstrogènes, peuvent perturber l’équilibre hormonal chez l’homme, et une exposition prolongée à ces hormones peut stimuler les cellules mammaires de façon anormale augmentant ainsi le risque de cancer.

D’autres facteurs ?

L’obésité, une consommation excessive d’alcool, et la consommation du tabac qui peuvent tous perturber l’équilibre hormonal. Également, certaines maladies testiculaires comme la cryptorchidie (testicule non descendu) ou les inflammations testiculaires dues à des complications des oreillons à l’âge adulte peuvent influencer négativement la production hormonale masculine, augmentant ainsi le risque.

Quels sont les signes précoces à surveiller ?

Les mêmes que ceux observés chez la femme. Il peut s’agir d’une boule ou d’un gonflement au niveau de la poitrine, souvent indolore. On peut aussi remarquer un ganglion sous l’aisselle, une modification de la peau comme une croûte (couche dure et sèche qui apparait au niveau du mamelon ou de l’aréole), une desquamation, (un pelage ou une perte de la couche superficielle de la peau, souvent autour du mamelon) ou une ulcération autour du mamelon. D’autres signes incluent une rétraction du mamelon (quand le mamelon commence à rentrer vers l’intérieur de manière anormale), aussi un mamelon qui coule ou qui saigne.

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