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08/07/2025 - The Conversation - France
Le manque d'informations fiables sur les établissements de santé en Afrique subsaharienne etait très manisfeste pendant la pandémie de COVID-19. Au moment où les besoins en soins d’urgence augmentaient, il était difficile de savoir où se trouvaient les établissements, combien de lits ou de bouteilles d’oxygène ils avaient, ou encore quels spécialistes y travaillaient. Ces données manquantes auraient permis d’évaluer avec précision la capacité d'accueil supplémentaire des hôpitaux et l’accès aux soins intensifs selon les régions.
Ces données auraient permis d'évaluer avec précision la capacité d'accueil supplémentaire des hôpitaux et l'accès géographique aux soins intensifs. Peter Macharia et Emelda Okiro, dont les recherches portent sur la santé publique et l'équité dans l'accès aux services de santé dans les milieux défavorisés, partagent les conclusions de leur récente étude, réalisée avec plusieurs collègues.
Un établissement de santé est un lieu où sont fournis des services de santé. Il peut s'agir de petites cliniques ou de cabinets médicaux, mais aussi de grands hôpitaux universitaires ou de référence.
Une base de données sur les établissements de santé est une liste de tous les établissements de santé d'un pays ou d'une zone géographique, telle qu'un district. Une base de données type doit attribuer à chaque établissement de santé un code unique, un nom, une taille, un type (soins primaires, secondaires ou tertiaires), un statut de propriété (public ou privé), un statut opérationnel (en activité ou fermé), un emplacement et une localisation administrative (district, commune). Elle doit également mentionner les services (soins obstétricaux d'urgence, par exemple), la capacité (nombre de lits, par exemple), les infrastructures (disponibilité de l'électricité, par exemple), les coordonnées (adresse et courriel) et la date de la dernière mise à jour de ces informations.
La méthode idéale pour établir cette liste consiste à mener un recensement, comme l'a fait le Kenya en 2023. Mais cela nécessite des ressources. Certains pays ont compilé des listes à partir de données existantes bien qu'incomplètes. Le Sénégal l'a fait, tout comme le Kenya en 2003 et 2008.
Cette base de données doit être accessible à tous les acteurs concernés : autorités publiques, partenaires au développement, chercheurs. Elle doit être partagée dans un cadre clair, qui protège à la fois la vie privée des individus et le travail des personnes qui ont produit les données. Dans certains pays, tels que le Kenya et le Malawi, ces listes sont accessibles via des portails web sans besoin d'autorisation. Dans d'autres, ces listes n'existent pas ou nécessitent une autorisation supplémentaire.
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