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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 30/10/2009
Il commence à se propager rapidement et la situation risque de s’aggraver dans les prochains jours», affirme Saïd Ghennioui, président de l’Association marocaine du droit à la santé (AMDAS). Et de poursuivre «Depuis l’apparition du premier cas au Maroc, l’opinion publique est sous le feu d’informations contradictoires. Le ministère de la Santé préconise une hospitalisation systématique et ensuite, il annonce que les personnes infectées devront rester chez elles. Il sonne l’alarme et dramatise les mesures prises et, en même temps, il temporise et tranquillise».
La question qui interpelle actuellement chacun d’entre nous est de savoir qu’adviendra-t-il si l’épidémie se transforme en pandémie ? Et-est ce que les moyens sont mis au service des citoyens. «En tant qu’épidémie pouvant se transformer en pandémie, il n’y a pas lieu de se poser la question des moyens. La santé des Marocains ne peut être soumise à des considérations pareilles. La question qui se pose est celle de savoir si ces moyens sont véritablement mis à la disposition pour la santé des Marocains et s’ils sont efficaces», déclare M. Ghennioui. Pour le président de l’AMDAS, il est déplorable qu’il y ait un manque de communication vu la gravité de la situation. «Le ministère de la Santé doit entamer une campagne de communication plus sérieuse et les professionnels de la santé doivent être plus présents. La société civile a aussi son rôle à jouer». Ce dernier déplore également le manque de coordination entre les mécanismes mis en place. «Il n’y a aucune articulation entre les mécanismes mis en place. Il n’y a pas d’harmonisation des actions selon les échelles et il n’y a aucune normalisation de la communication», poursuit-il.
Avec plus d’une centaine d’élèves touchés par le virus, les autorités ont déjà procédé à la fermeture d’établissements scolaire et envisagent d’en fermer d’autres si la situation s’aggrave. Rappelons que deux établissements scolaires à Csablanca «Al Jabr» et l’école primaire «Ouled Malek» ont fermé leurs portes. A Agadir, dix cas ont déjà été déclarés à l’école «Nour», un établissement privé situé au quartier «Hay Nahda». Et un autre cas suspect a été relevé dans une école publique « Ibnou Lhaytam». On ignore toujours s’il a été procédé à la fermeture de ces établissements. Mais cette option reste envisageable par mesure de précaution.
Par : Leila Zerrour
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