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Revue de presse

Épidémie : 26.000 nouveaux cas annuels de tuberculose ; l'éradication du fléau tient à la sensibilisation et la lutte contre les fausses croyances

Le matin | Maroc | 25/10/2009

Quelques 26.000 nouveaux cas de tuberculose sont détectés annuellement au Maroc, soit 85 nouveaux cas pour 100.000 habitants. C'est ce qu'a annoncé la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, lors d'une conférence de presse organisée jeudi dernier à Rabat. Selon les statistiques officielles, 500 à 1000 personnes meurent chaque année à cause de cette maladie alors que 200 individus souffrent d'une tuberculose multi-résistante. Quant à la tranche d'âge la plus affectée, elle varie entre 15 et 45 ans. Il faudra signaler aussi que la majorité des cas enregistrés sont du genre masculin (57%). D'après les données de la surveillance épidémiologique, la tuberculose est particulièrement fréquente dans les régions les plus urbanisées et les plus peuplées du pays. En effet, 70% des cas sont identifiés dans ces zones. Ce sont les populations des régions du Nord et des plaines à l'ouest de la chaîne montagneuse de l'Atlas qui sont d'ailleurs les plus affectées, notamment le Grand Casablanca, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Fès-Boulemane et Tanger-Tétouan.

L'incidence dans certaines d'entre elles, comme les plaines du Gharb et du Saïss, est de l'ordre de 140 à 150 nouveaux cas pour 100.000 habitants par an. «Les grandes villes sont particulièrement affectées. 20% des nouveaux cas de tuberculose sont notifiés à Casablanca où l'incidence peut dépasser 180 nouveaux cas pour 100.000 par an dans certaines de ses préfectures. Dans ces grandes villes, les populations les plus touchées sont concentrées dans les quartiers pauvres et périurbains où les facteurs de transmission de la maladie sont favorables», indique Omar El Menzhi, directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies. Certes, le département de la santé investit de grands moyens pour venir à bout de ce fléau (25 millions de dirhams sont mobilisés chaque année pour acquérir les médicaments et le matériel technique et de laboratoire nécessaire), mais la persistance de cette maladie inquiète les observateurs.

Selon El Menzhi, la survie de la maladie s'expliquerait par un défaut de la promotion des offres et prestations du programme de lutte contre la tuberculose. Un programme qui a été lancé en 1990 et renforcé par la stratégie «Halte à la tuberculose» qui vise à prendre en charge totalement et gratuitement les malades atteints de la tuberculose. En effet, même si lesdits plans d'actions ont pu atteindre et maintenir les objectifs prévus par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) pour l'an 2000 avec un taux annuel de détection de malades dépassant les 80% et un taux de succès thérapeutique se situant entre 85% et 90%, ils sont restés méconnus par la population. La fausse croyance de la population, selon laquelle la lutte contre la tuberculose est exclusivement d'ordre médical et ne nécessite pas l'application des populations cibles, a contribué également à la persistance de la maladie. Tenant compte de ces réalités, la ministre a annoncé la nécessité d'impliquer les autres secteurs et surtout les différentes composantes de la société civile dans la lutte contre la tuberculose.

«Il faudra créer une synergie multisectorielle en impliquant tous les secteurs dans cette lutte et en conjuguant les potentialités des secteur public et libéral mais aussi aux bonnes volontés agissantes de la société», souligne-t-elle. La chef de département recommande aussi de privilégier une démarche de lutte qui soit marquée par le déploiement d'un environnement accompagnateur aux prestations techniques proposées par le programme de lutte contre la tuberculose en insistant sur le renforcement et la promotion des offres et prestations du programme. En effet, l'éradication de cette maladie passera aussi par la protection des malades pauvres et vulnérables. «Il faudra travailler dans le sens d'atténuer les souffrances et le poids socioéconomique engendrés par la tuberculose, surtout au sein des groupes d'individus défavorisés», ajoute Menzhi. En effet, la résolution de tels défis sera de nature à accélérer le processus de lutte contre la maladie et à l'éradiquer à l'horizon de 2015.

Souffrance aux niveaux professionnel et familial

Selon la ligue marocaine contre la tuberculose, les souffrances et le poids socio-économique engendrés par la tuberculose au sein de la population défavorisée sont de taille. Les statistiques indiquent que 18% des malades ont perdu leur travail à cause de la maladie alors que 33% ont perdu leur logement. On apprend également 36% des malades ont été amené à divorcer et que 16% se sont vue obligés d'arrêter leur études. Il faut souligner que les préjudices sont non seulement d'ordre professionnel mais également d'ordre familial puisque 49 % des cas de malades ont été abandonnés par leurs amis et 3% par leurs familles.

Repères

Perte

18% des malades ont perdu leur travail à cause de la tuberculose alors que 33% ont perdu leur logement.

Préjudices

49% des cas de malades ont été abandonnés par leurs amis et 3% par leurs familles.

Divorce

36% des malades ont été amenés à divorcer et 16% se sont vu obliger d'arrêter leurs études.

Par Yousra Amrani

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