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Revue de presse

Les maladies rhumatismales : toujours mal prises en charge ; Appel pour la révision des taux de remboursement de la polyarthrite rhumatoïde

Le matin | Maroc | 13/10/2009

Le monde vient de célébrer le 12 octobre dernier la Journée mondiale de l'arthrite. L'événement a été une occasion pour faire le point sur la prise en charge des maladies rhumatismales au Maroc. Cette année encore, les adhérents de l'Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde (AMP) ont profité de cette occasion pour lancer un appel aux instances de santé pour réviser le taux de remboursement de cette Affection de longue durée (ALD) et de l'inclure dans la liste des maladies remboursées à 100%.

Cette maladie, qui touche environ 500.000 personnes au Maroc, dont une majorité de femmes (80%), évolue en détruisant les articulations et en entraînant des douleurs, des gonflements et des déformations irréversibles particulièrement handicapantes. Cette évolution peut être stoppée si elle est prise en charge tôt et avec les traitements adéquats. Malheureusement, une prise en charge de 70% des soins n'est pas suffisante et la majorité des patients marocains n'ont pas les moyens de payer les 30% restants ni d'avancer la totalité des frais en attendant le remboursement.

Ils sont donc contraints à renoncer aux traitements et à attendre inévitablement le handicap et ses conséquences désastreuses sur la vie personnelle, familiale et sociale (perte d'emploi, divorce, déscolarisation des enfants…).
«Le patient ne peut plus continuer à payer de sa santé l'injustice du ticket modérateur et du paiement préalable des médicaments», indique Dr Mohamed Saleh Bennouna, président de l'AMP.

Fatima Z., 42 ans souffre de polyarthrite rhumatoïde. Cette maman de deux enfants nous fait partager ses souffrances : «Cette maladie m'empêche de faire des gestes simples du quotidien, je souffre beaucoup.
Depuis que je suis atteinte de cette maladie, c'est comme si ma vie s'était arrêtée : je ne peux pas bouger comme avant ; le matin, je ne peux pas m'habiller correctement, je ne peux pas jouer avec mes enfants… Il y a des cas encore plus graves que moi»
Elle appelle à une meilleure prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde : « Je n'ai pas d'argent pour acheter les médicaments.
Le traitement est vraiment au-delà de mes moyens. Même les 30% que la CNSS nous demande de payer, sont énormes ! J'espère que la Caisse nous aidera. »
L'Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde appelle donc la CNSS de réviser le taux de remboursement de cette ALD et de dispenser les malades d'avance des frais.

C'est d'ailleurs l'un des principaux objectifs de cette organisation. Créée en mai 2007, l'AMP est une association qui a pour vocation de fournir aux personnes atteintes d'une polyarthrite rhumatoïde et à leur famille, une information claire sur la pathologie, sa prise en charge et ses nouveaux traitements afin de permettre aux malades une meilleure qualité de vie.

Polyarthrite rhumatoïde

Cette maladie auto-immune se caractérise par des douleurs qui s'accompagnent d'un gonflement des articulations, d'une gêne dans les mouvements, puis d'une déformation et parfois même d'un blocage complet.
Elle engendre une détérioration considérable de la qualité de vie des patients. Pis encore, elle diminue l'espérance de vie de 5 à 10 ans. Outre cet énorme handicap, elle représente un énorme poids social. En effet, cette maladie est responsable de l'arrêt de l'activité professionnelle dès les 3 premières années de la maladie. Elle est également responsable d'une augmentation du taux des divorces ainsi que du taux d'abandon scolaire, notamment chez les petites filles déscolarisées pour s'occuper de leur mère malade.

Par Mohamed Badrane

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