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Revue de presse

Secteur de la santé : Réduction des inégalités aux soins et promotion de la qualité

Albayane | Maroc | 10/07/2006

Le secteur de la santé a toujours été au centre des préoccupations de Sa majesté le Roi Mohammed VI, eu égard au rôle de rempart contre la maladie qu’ accomplit tous les jours ce secteur vital grâce aux progrès spectaculaires de nos praticiens qui aujourd’hui excellent dans les domaines de la chirurgie , de la gynécologie, du cancer, de la radiologie, de la greffe, de la réanimation. Nos hôpitaux sont en train de bouger, ils se modernisent, certains innovent et font même l’actualité et la une des médias (CHU Ibn Rochd), tant mieux dirons nous, ces résultats ne sont pas le fruit du hasard, mais sont la résultante de la nouvelle dynamique qu’insuffle Sa Majesté le ROI au peuple marocain, aux membre du gouvernement, aux élus, aux partis politique, aux syndicats, aux associations.

La sollicitude Royale pour la santé de tous les Marocains a été à maintes fois exprimée par le Roi Mohamed VI que Dieu l’assiste, qui considère que « le droit à la scolarité, à la santé, à l’alimentation, à l’habitat et à un environnement sain entre autres, constitue en effet, un aspect essentiel de la dignité de l’homme».

Le même souci et la même préoccupation pour la santé des citoyens ont été mis en exergue par le premier ministre Driss Jettou ainsi que par le ministre de la santé. Pour concrétiser ces orientations et ces préoccupations et afin de garantir à tous les Marocains des soins de qualité, de nombreux chantiers ont vu le jour, d’autres sont en cours de réalisation au niveau de toutes les régions du Royaume. La santé pour tous n’est plus un vœu pieu, le Maroc est résolument déterminé à moderniser ses hôpitaux.

Nous n’allons pas énumérer tous les projets, toutes les réalisations, qui sont venus étoffer le secteur de la santé pour le plus grand bien de la population surtout depuis ces dernières années, ce n’est pas l’objectif que nous visons par cet article, tout au plus nous citerons quelques exemples de ces réalisations, qui nous paraissent très significatifs car ils traduisent l’intérêt constant que porte Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la santé de tout le peuple Marocain.

Des soins de qualité pour tous

Au niveau du CHU Ibn Rochd, le souverain a inauguré plusieurs projets dont le pole des maladies cardiovasculaires, le pavillon des brûlés et de chirurgie plastique et réparatrice, Le service de traumatologie orthopédie, pose de la première pierre pour la construction d’un centre d’oncologie. Des réalisations qui vont pouvoir rendre d’énormes services à la population surtout à celles et ceux qui n’ont pas de moyens pour se faire soigner dans le privé.

Pour sa part le ministre de la santé Mohamed Cheikh Biadillah, a effectué le samedi 24 juin 2006 une visite à l’hôpital préfectoral Moulay Youssef de Casablanca pour s’enquérir sur place du nouveau service de cardiologie équipé d’une technologie de pointe, d’appareils hauts de gamme destinés aux suivis, diagnostics et traitements des malades atteints de cardiopathies, des équipements ayant nécessités une enveloppe budgétaire de 2 millions de DH. L’objectif de ces équipements reste bien entendu la qualité des soins qui est aujourd’hui au centre des véritables enjeux que doit relever le secteur de la santé publique s’il veut attirer plus de clients.

Le ministre de la santé s’est également rendu au centre national de référence de l’hémodialyse, une structure unique en son genre en Afrique, l’enveloppe budgétaire est à la hauteur de ce projet à 3.540.000 DH. Ce centre est implanté dans le territoire de la préfecture de Hay Hassani, Mohamed Cheikh Biadillah a achevé sa visite à Casablanca en se rendant à l’hôpital Mohamed Bouafi où il s’est enquit des travaux de la nouvelle structure hospitalière de psychiatrie, un établissement pouvant désormais accueillir les patients qui présentent des pathologies mentales, ce qui ne manquera pas de soulager un peu l’engorgement que connaît le pavillon 36, ainsi qu’une unité de dialyse dont le démarrage est prévu pour le mois de juillet 2006.

Dans le même ordre et afin d’offrir de meilleures prestations aux citoyens, le ministre de la santé a signé en août dernier une convention entre la wilaya de Casablanca, le conseil de la ville et son département , une initiative prometteuse qui va contribuer à rapprocher les soins des citoyens là ou ils se trouvent puisque 11 centres de santé vont bientôt être opérationnels ainsi que plusieurs services hospitaliers avant fin 2008 , le coût de cette opération est de l’ordre de 350 millions de DH .

Des coûts qu’il faut connaître

S’il est communément admis que la santé est le bien le plus précieux de tout individu, il n’en demeure pas moins vrai que cette santé a un coût, un coût qui augmente sans cesse, pour ne pas dire tous les jours. Ainsi se pose la question de savoir jusqu’où sommes-nous prêts à payer et qui va payer quoi ? L’amélioration de l’accès aux soins, qui est aujourd’hui une priorité du secteur de la santé publique visant à offrir une meilleure qualité des prestations afin d’être compétitif et de rivaliser avec le secteur privé ne pourra se concevoir que si chaque Marocain appréhende à sa juste valeur les véritables enjeux des grands chantiers qui sont initiés aujourd’hui : l’assurance maladie obligatoire, le RAMED, modernisation des hôpitaux, réforme hospitalière.

Pour pouvoir prétendre à une véritable et loyale concurrence dans le domaine des soins de santé , la région de l’Oriental vient de connaître une multitude de projets composés notamment du Centre Hospitalier Universitaire (525 millions DH), le programme d’appui à la gestion du secteur de la santé (227 millions DH), le centre régional d’oncologie (35 millions), la direction régionale de la santé (5,5 millions), le dépôt régional des médicaments (1,16 million DH) et l’Institut de formation dans le domaine de la santé (8,73 millions de DH).

Il s’agit également du centre régional de transfusion sanguine (1,12 million DH), du programme national pour la généralisation de la couverture médicale (34,97 millions) et de deux cliniques polyvalentes à Jerrada et à Laaroui (province de Nador).

Le programme de mise à niveau de l’infrastructure hospitalière de la région de l’Oriental s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la gestion du secteur de la santé (PAGSS) qui a nécessité des investissements de l’ordre de 227 millions de DH, dont 200 millions ont été financés par le programme MEDA de l’Union européenne, et le reste par l’Etat marocain.

Cette mise à niveau a permis de mobiliser une enveloppe globale de 932,46 millions DH et de mettre en place la région sanitaire de l’Oriental qui, depuis avril 2005, est devenue une région pilote qui compte 7 hôpitaux publics, 107 établissements de soins de santé de base, 9 cliniques privées et 465 pharmacies, c’est là une offre de soins qui n’a rien à envier à celle des grandes villes comme Casablanca ou Rabat.

Dorénavant, les citoyens de cette région auront à leur disposition des formations de santé rénovées, bien équipées et dotées d’outils de gestion modernes qui leur permettent de se soigner chez eux et ne plus se déplacer à la recherche de soins de qualité vers des régions éloignées. Par leurs équipements sophistiqués, la dextérité des professionnels de santé et leur aide au diagnostic, ces deux villes vont permettre aux praticiens d’assurer aux malades des soins de qualité, sécurisés et humanisés, comme ils seront à même de réduire les inégalités pénalisantes aux soins que supportent bien des citoyens démunis qui pourront enfin avoir accès à des soins de qualité.

L’infrastructure sanitaire du nord se renforce

Les réalisations d’infrastructures sanitaires sont inaugurées pratiquement au niveau de toutes les villes du Royaume de Tanger à Lagouira, c’est la même préoccupation, le même désir qui anime Sa Majesté le Roi que DIEU l’assiste : garantir a toutes la population les mêmes prestations sanitaires, la même qualité des soins, des infrastructures sanitaires qui répondent aux normes internationales, des compétences humaines multidisciplinaires , et des médicaments indispensables et une technologie de pointe.

Les projets programmés dans le domaine de la santé dans la région de Tanger-Tétouan pour la période 2006-2011 et qui prévoient la création de 33 établissements hospitaliers pour une enveloppe de 247 millions de dirhams. Plusieurs projets sont également en cours de réalisation (33 établissements hospitaliers pour un coût de 123 millions de dirhams). Parmi ces projet l’hôpital Mohamed VI des spécialités de M’DIQ qui est opérationnel pour le plus grand bien de la population, autre projet qui va bientôt voir le jour c’est la polyclinique publique de Fnideq une structure qui viendra combler un grand vide surtout quand on connaît le flux très important que connaît cette ville surtout en été. Les villes de Laayoune, Dakhla et Lagouira ne sont pas en reste, des hôpitaux ont été construit, des dizaines de centres de santé ont été édifiés, des pharmacies ont vu le jour ainsi que des cabinets médicaux privés et des grossisteries en médicaments.

L’hôpital et les pauvres

Au-delà des réalisations sanitaires et des projets, des constructions, de la réforme hospitalière, de la haute technologie, qui sont de nature à hisser haut et fort l’image de la santé dans notre pays, nos établissements de santé se doivent de veiller au respect et aux droits de chaque citoyen marocain surtout celles et ceux qui sont économiquement démunis : non discrimination, respect de la personne, de sa liberté individuelle, de sa vie privée, de son autonomie. Les établissements doivent en outre prendre toutes les dispositions pour que les principes issus de la loi et relatifs au respect du corps humain soient appliqués. A ce titre, il leur faut assurer la primauté de la personne et interdire toute atteinte à la dignité de celle-ci. De même, ils doivent veiller à la bonne application des règles de déontologie médicale et paramédicale.

Les établissements de santé publique ont le devoir d’accueillir, de soigner et d’hospitaliser toutes personnes, quels que soient leur origine, leur sexe, leur situation de famille, leur âge, leur état de santé, leur handicap, leurs opinions politiques, syndicales, ou religieuses. Ils les accueillent de jour comme de nuit, mais est-ce vraiment le cas ? Les établissements dits autonomes ne devraient pas exiger des malades indigents de payer des soins qui en principe leur sont accordés gratuitement, l’administration de ces hôpitaux dits autonomes ne peut se réserver le droit d’appliquer ou non un quelconque taux d’exonération, c’est tout simplement se situer au dessus de la loi en vigueur, l’hôpital autonome ou SEGMA est un établissement public, ce n’est pas une propriété privée ou une clinique à but lucratif. L’accès au service public hospitalier doit être garanti à tous, et, en particulier, aux personnes les plus démunies, autrement dit à quoi sert ­ il de construire des hôpitaux ?

L’hôpital doit être un lieu d’accueil privilégié où les personnes les plus démunies doivent pouvoir faire valoir leurs droits y compris sociaux. Dans ce but, le soin et l’accueil doivent s’accompagner d’une aide dans les démarches administratives et sociales, tels qu’ils sont définis par le ministre de la santé en personne que ce soit lors de déclarations à la presse ou devant le parlement.

Le jour où tous les responsables de nos hôpitaux en particulier les directeurs généraux des CHU, et les directeurs d’hôpitaux dits autonomes comprendront que les pauvres ont leur place à l’hôpital public, nous aurons fait un grand bond en avant.

Abdelaziz Ouardighi

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