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L'Opinion | Maroc | 28/09/2009
Les consultations effectuées lors de cette campagne qui a duré de 9 heures jusqu’à 14h, se sont avérées révélatrices. Au total, dix cas d’Ictère présentant des symptômes de fièvre, jaunisse, frissons, douleurs musculaires et céphalées ont été en effet dépistés. «Il s’agit de la “leptospirose Ictéro-Hémanique”, due à un germe, une bactérie, notamment la “spirochète” dont le réservoir principal est le rat», affirme une source médicale responsable.
Plus précisément, l’ictère n’est pas une maladie, c’est un état, poursuivent les mêmes sources. Elle est due selon une source médicale bien informée, à la leptospirose, une bactérie responsable de maladies infectieuses. Celle-ci est disséminée par des animaux contaminés tel que les chiens et s'attrape dans des eaux souillées par leur urine. L'infection peut-être également provoquée par la morsure d'un animal infecté, ou par le contact avec un animal infecté, avec ses urines ou avec ses tissus morts, ont-ils précisé.
Le diagnostic effectué par les médecins a révélé que la majorité des sujets cohabitent avec les rats. Par ailleurs, une source d’eau dévastée par les rats et située dans les environs (voir photo), serait également parmi les causes majeures de l’infection.
L’absence de propreté et d’hygiène corporel et collectif, est le facteur principal de la propagation de cette dangereuse infection. Les risques de générer à une insuffisance rénale, puis au décès des sujets sont énormes, à défaut d’une prise en charge thérapeutique, précisent les mêmes sources.
Les patients suspects ainsi que les dix sujets présentant les symptômes de l’Ictère ont été soumis à un traitement médical et à une surveillance rapprochée de leur état sanitaire. De leur part, les autorités locale et communale ont procédé, dès la fin du mois sacré de Ramadan, à une vaste campagne de dératisation des lieux suspectés. Cependant l’implication de la population concernée par des campagnes de prévention, reste décisive pour la réussite de toute sorte d’initiative de ce genre.
Mohamed LOKHNATI
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