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Albayane | Maroc | 22/06/2009
En 2006, à l’âge d’un an, plus de 95 % des enfants marocains étaient vaccinés contre les six maladies principales évitables par la vaccination. Les taux élevés de couverture par la troisième dose de vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC3) montrent bien la capacité du pays d’appliquer avec succès son programme de vaccination, et est un bon indicateur de l’efficacité générale des prestations de services de santé. Depuis 1990, les taux de couverture nationaux du Maroc pour le DTC3 se sont améliorés, passant de 81 % à 97 %, selon les estimations réalisées par l’OMS et l’UNICEF en 2006.
La vaccination pour améliorer la survie de l’enfant au Maroc
L’administration de la troisième dose de vaccin contre l’hépatite B a progressé encore plus rapidement, passant de 43 % à 84 % entre 2000 et 2001, et elle s’est encore améliorée, la couverture ayant été estimée à 95 % en 2006.
La progression du Maroc vers l’éradication de la poliomyélite est digne d’éloges, avec des taux de vaccination de 97 %, tandis que les taux de vaccination contre la rougeole atteignent 95 %. En 2002, le Maroc est devenu le premier pays de la région OMS de la Méditerranée orientale à prouver qu’il était possible d’éliminer le tétanos néonatal. En 2006, le budget du ministère de la Santé affecté à l’achat de vaccins a été doublé, et l’inoculation contre l’Haemophilus influenzae de type b a été intégrée dans le calendrier de vaccination national.
La Maroc est sur le point d’afficher une couverture vaccinale quasi universelle pour les enfants. La plupart des lacunes pourront être comblées en s’attaquant aux disparités, en matière de taux de vaccination, liées aux désavantages des nourrissons nés dans des zones rurales par rapport aux zones urbaines, aux niveaux d’éducation maternelle et au statut économique.
Vaccins contre le Rotavirus et le pneumocoque
Intervenant au niveau de la 2e chambre Yassmina Baddou à déclaré que le ministère de la santé est entrain d’étudier les modalités pour l’introduction des vaccins Rotavirus et le vaccin contre le Pneumocoque dans le calendrier officiel d’immunisation.
Ces deux vaccins protègent les nourrissons contre les diarrhées à Rotavirus qui sont la cause directe et fréquente de plus de 43 % des diarrhées qui touchent les nourrissons dans notre pays avec tout ce que cela entraîne comme problémes pour traiter ces diarrhées sans oublier que ces Rotavirus sont particulièrement résistant aux thérapeutiques, ce qui sous-entend bien entendu des séjours en milieu hospitalier et parfois malheureusement nous enregistrons des décès consécutifs à ces diarrhées.
S’agissant du vaccin contre le pneumocoque, celui- ci protége contre les infections invasives telles les méningites, les septicémies et protége aussi contre les infections non invasives comme les otites, les pneumonies… Il faut savoir que ces deux vaccins sont couramment pratiqués dans le secteur privé, le seul bémol reste leur prix qui n’est pas à la portée de toutes les bourses : 700 DH pour le vaccin Rotavirus et 900 DH pour le vaccin contre le Pneumocoque. On devine aisément qu’il est difficile pour voire impossible pour les économiquement faibles, les indigents, les pauvres de pouvoir accéder a ce type de vaccins et partant de pouvoir protéger leur enfants contre ces infections invasives.
Consciente de cette injustice sociale, de cette inéquité dont sont victimes les enfants issus des couches sociales les plus défavorisées, madame Yasmina Badou, ministre de la santé a pris sur elle d’introduire ces deux vaccins dans un avenir très proche dans le Programme national d’immunisation. Cette décision qui honore notre pays, nous réjouit a plus d’un titre et nous ne pouvons que nous féliciter tous ensemble pour cette louable initiative qui va enfin permettre à tous les nourrissons (moins de deux ans) de notre pays de pouvoir bénéficier gratuitement de ces vaccins qui jusque là étaient inaccessibles.
Il convient de signaler que cette décision est le résultat d’une concertation fructueuse qu’eu Madame Yassmina Badou avec les professionnels de santé des secteurs public et privé ainsi qu’avec les universitaires et les représentants de l’industrie pharmaceutique Marocaine.
En outre il y a lieu de rappeler que depuis Janvier 2007 et suite a l’introduction du vaccin Hémophilus Influenzea de type b, notre pays a connu une régression très significative des infections invasives, par ailleurs la vaccination de plus de 8,5 Millions de personnes par un vaccin combiné, contre la rougeole et la rubéole fut une réussite totale dont peut s’onorgueuillir le Programme national d’immunisation (PNI).
Par Abdelaziz Ouardighi
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