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Le matin | Maroc | 20/02/2009
Le vice-président du SIMSP docteur Ibrahimi souligne que la première réclamation est relative à l'équivalence entre le doctorat national et le doctorat en médecine ; une doléance qui date depuis plusieurs années. Le syndicat estime qu'il n'est pas juste pour un docteur comptant plusieurs années d'étude de ne pas bénéficier d'un échelon final équivalent à un doctorat d'Etat. «Il est anormal qu'un médecin qui a passé plusieurs années d'études et qui a été exposé lors des stages à plusieurs maladies comme le sida et l'hépatite se trouve en fin de compte privé de l'équivalence avec le doctorat national. On veut seulement lui procurer un diplôme des études en médecine», s'exclame M. Ibrahimi. Pour ce médecin, il ne s'agit pas d'une doléance matérielle, mais plutôt sociale ayant trait à la quête d'une reconnaissance morale de l'effort fourni par le médecin durant ses études. Il explique que du côté matériel, la reconnaissance permettra seulement une augmentation de salaire de 400 dirhams qui n'est pas, en réalité, le but recherché par le syndicat.
La deuxième doléance est relative à l'indemnisation sur la garde et l'astreinte stipulée par le statut des médecins publics promulgué en 1999 et qui devait être effective à partir de 2000. En 2007, le ministère a donné son accord pour cette rémunération au profit des spécialistes chirurgiens, des gynécologues obstétriciens et des réanimateurs. Mais selon le SIMSP, personne n'a encore reçu cette indemnisation. On réclame, en outre, sa généralisation à tous les médecins.
Le troisième point concerne les affectations et les mutations pointées du doigt par les protestataires alors que le département de Yasmina Baddou tient à souligner que la procédure se passe dans la transparence totale dans le souci d'assurer l'équité des soins dans toutes les régions du Maroc même dans les zones les plus reculées. Depuis qu'elle a pris les rênes de la santé, la ministre ne cesse de prôner la politique de régionalisation pour que tous les Marocains soient équitables en matière d'accès aux services publics de santé. Une stratégie qui lui a valu à plusieurs reprises la colère des praticiens.
L'affaire des médecins femmes spécialistes mariées témoigne de cette réalité. Après plusieurs sit-in de protestations, la plupart a fini par rejoindre le lieu du travail après l'application de l'arrêt des salaires. Il reste, à présent, une quarantaine de femmes qui attendent le verdict de la justice. Pour le ministère de la Santé, les mouvements de grève ne servent pas l'intérêt du secteur et en même temps, il n'est pas question d'ouvrir un dialogue avec tous les syndicats notamment ceux qui sont le moins représentatifs. «Le ministère poursuit toujours son dialogue avec les cinq centrales syndicales.»
Réalisations
Pour le ministère de la Santé, bon nombre d'acquis ont été enregistrés visant à rehausser le secteur en général et faciliter, ainsi, les soins au profit de tous les citoyens : réouverture de 90 centres de santé ruraux en 2008 et un nombre équivalent en 2009, lancement du plan de santé mobile pour des soins de proximité, élaboration de la nouvelle stratégie du médicament, augmentation des postes budgétaires des médecins et des infirmiers…On est passé en 2008 de 700 postes d'infirmiers à 1800 puis à 2000 en 2009. Les postes des médecins s'élèvent à 450 au lieu de 200.
Par Jihane Gattioui
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