On y a prévu tout un panel d'activités dont un exposé sur la gestion associative et l'utilisation des nouvelles technologies dans le monde médical; l'examen et le diagnostic des pieds des patients diabétiques; la distribution des kits (Insuline et glycomètres) et un concours de dessins et une soirée d'animation culturelle pour enfants.

La Semaine organisée devait se clôturer par des activités sportives dont des rencontres, notamment de foot, de rugby et tennis.
Au cours d'une rencontre avec les représentants de la presse, le président de l'association, Zouine Abdelhak, a présenté aux médias les activités entreprises durant l'année en cours, soulignant que le diabète est une maladie chronique qui continue incontestablement de gagner du terrain dans la mesure où les statistiques officielles du département de la Santé le prouvent indéniablement.
En effet, le nombre des diabétiques déclarés est passé de 6.385 en 2006 à 9.468 en 2007.

Les nouveaux cas déclarés sont de 1.455 en 2007 contre 1.048 en 2006, Pas moins de 90 malades sont décédés à cause des complications en 2007, a-t-il précisé. Cette rencontre a été aussi une occasion pour présenter aux participants les grandes lignes d'un projet de partenariat ayant associé, d'une part, l'association Al Aman et, d'autre part, l'AFMED (Association franco-marocaine ‘'Enfance et diabète'') créée récemment à Dreux en France pour apporter son soutien aux enfants diabétiques au Maroc. Dans ce cadre, l'AFMED s'engage au terme d'un contrat moral à soutenir dans sa mission l'association Al Amane de Safi à travers l'envoi de dons en médicaments, en l'occurrence de l'Insuline, des lecteurs de glycémie, des bandelettes, etc.

Mais malgré cet acte, combien louable de l'AFMED, cela n'a pas empêché le président de l'association Al Aman de manifester sa préoccupation en mettant l'accent sur le cas des 77 enfants diabétiques, tous insulinodépendants, issus de familles pauvres et démunies. Au cours de son intervention, M. Zouine a fait savoir que le nombre des enfants diabétiques inscrits à l'hôpital Mohammed V de Safi est de 162 dont 85 sont entièrement pris en charge et jusqu'à l'âge de 15 ans par le groupe ONA qui, indique-t-on, leur fournit médicaments et leur assure, en partenariat avec le ministère de la Santé, un suivi médical de qualité.

Les 77 autres enfants sont par contre pris en charge par leurs familles démunies incapables de leur fournir régulièrement de l'Insuline et de leur assurer les principes les plus élémentaires même hygiéno-diététiques. Cet état de fait multiplie encore davantage les risques de complications assez souvent graves chez ces enfants toujours en quête de trouver un parrain qui puisse les prendre en charge et leur donner l'espoir de mener une vie normale ne serait-ce que jusqu'à l'âge de 15 ans.
Nous espérons que cet appel pathétique lancé par l'association Al Aman à l'égard de ces enfants ne soit pas uniquement entendu mais aussi soutenu en ce sens de leur permettre de mener une vie beaucoup plus normale et sereine.

Cap Beddouza

La commission interministérielle en charge du suivi du milieu marin et des coquillages a décidé, vendredi, de lever l'interdiction sur la collecte et la commercialisation au niveau de plusieurs zones conchilycoles. Il s'agit du littoral de Dakhla (Playa Ntifirft, Taourta Oum Lbouir et Dunford), de Lakrâa (région de Boujdour), de Jmaâ Ouled Ghanem-Dar El Hamra (région d'El Jadida) et Cap Beddouza (Safi), indique un communiqué du département de la Pêche maritime. Les résultats des analyses effectuées par l'Institut National de recherche Halieutique (INRH) ont «montré une stabilité du milieu et une purification totale des coquillages au niveau desdites zones», a précisé la même source.

«En conséquence, il est recommandé aux consommateurs de ne s'approvisionner qu'en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d'identification et commercialisés dans les points de vente autorisés (marchés officiels)», lit-on dans le communiqué, mettant en garde contre les coquillages colportés ou vendus en vrac qui «ne présentent aucune garantie et constituent un danger pour la santé publique». La commission interministérielle en charge du suivi du milieu marin et des coquillages est composée des ministères de l'Agriculture et de la pêche maritime, de la Santé et de l'Intérieur.

Par Salah Zentar