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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 03/11/2008
Le centre dispose aussi d’une pharmacie, d’une unité de préparation des médicaments et d’une unité consacrée à l’enseignement. Cette importante structure qui vient renforcer l’offre des soins médicaux dans la métropole casablancaise a été réalisée par le ministère de la Santé, la Région du Grand Casablanca et le Conseil préfectoral avec la contribution de l’ALSC. L’intérêt qu’accorde l’ALSC au cancer du sein et de l’utérus n’est pas fortuit puisque ces cancers touchent 50% des personnes atteintes de cette maladie au Maroc. Le cancer du sein, à lui seul, touche 12.000 nouveaux cas par an. Il demeure la principale cause de mortalité des femmes âgées entre 40 et 50 ans. Cela dit, la maladie n’épargne pas les jeunes femmes. C’est la raison pour laquelle la femme doit se faire un dépistage à l’âge de 40 ans.
Le dépistage reste l’unique moyen de faire face à la maladie. Si le cancer est décelé tôt, il peut être guéri surtout si la tumeur mesure moins de 2 cm. Le dépistage permet non seulement d’augmenter les chances de survie mais il ouvre également la voie aux patientes à davantage d’options thérapeutiques. Mais pour obtenir des résultats prometteurs, des examens complémentaires s’avèrent indispensables. Parmi ces derniers figure, le test HER2 (récepteur-2 du facteur de croissance épidermique humain). «Ce dernier permet de déterminer le statut HER2 (récepteur-2 du facteur de croissance épidermique humain) afin de démarrer les protocoles thérapeutiques adéquats. Le fait qu’il ne soit pas remboursé par certains organismes de remboursement constitue un obstacle au droit des patientes d’accéder à des soins appropriés. La prise en charge totale et préalable aux affiliées malades est une priorité qui s’impose avec acuité», souligne pr Rajaâ Aghzadi, Présidente de l’association Cœur de Femmes. Si d’importants progrès ont été réalisés dans la lutte contre le cancer du sein grâce à l’ALSC, il reste encore beaucoup à faire. Parmi les lacunes de taille qu’il importe de combler, le Pr Azghadi relève l’inégalité face à l’accès aux soins, le manque de structures spécialisées d’accueil, la non disponibilité des médicaments dans certains cas et l’absence d’une couverture médicale adéquate.
Leila Zerrour
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