Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Le matin | Maroc | 24/10/2008
Face à ce dysfonctionnement, patients et associations montent au créneau pour dénoncer cette situation intolérable, affirment les responsables de Néo Vie House. Pour Pr Abdelkader Acharki, vice-président de l'association, «nous avançons sûrement mais inversement… ! Trois ans après la mise en place de l'AMO (Assurance maladie obligatoire) et au moment où nous aspirons à une meilleure prise en charge de nos concitoyens malades, nous constatons que ce dispositif nous impose de faire des pas géants en arrière. La situation est une des plus insupportables. Parce qu'elle va à l'encontre même des efforts déployés par tout un chacun pour offrir un meilleur traitement à nos citoyens malades».
De façon globale, le problème réside dans le fait que ces médicaments de fond sont chers pouvant atteindre jusqu'à 42.000 DH l'unité. Les produits en question font partie de la liste de médicaments anticancéreux indispensables dans les protocoles thérapeutiques en usage. Leur indisponibilité «cause plusieurs désagréments aux patients et à leurs accompagnateurs à cause du retard au niveau du remboursement, lequel se répercute sur les cures de chimiothérapie dont les cycles s'en trouvent perturbés.
Par conséquent, le terrain devient propice à la multiplication des cellules cancéreuses. Le traitement devient plus angoissant, plus long et plus coûteux», témoigne l'époux d'une patiente présentant un cancer métastasé. «Vendre tous ses biens, s'endetter ou abandonner les traitements restent ainsi les principales issues face aux malades, profondément flétris par les lourdes conséquences de leur maladie», ajoute Abdelkader Acharki. A cela s'ajoute le retard du remboursement, lit-on dans le communiqué. La CNOPS est vivement invitée à s'engager à prendre en charge les médicaments sans imposer un paiement par le patient pour un meilleur suivi et observance des traitements prescrits, estiment les responsables de l'Association.
Lourdes conséquences
Mesurés en terme de décès prématurés, d'arrêt de travail avec tout ce que cela implique comme conséquences sur le niveau d'éducation et de santé de l'entourage du malade, priver les cancéreux de produits qui leur sont indispensables, c'est avant tout le développement humain et socio-économique du pays qui est en jeu. «Nul doute.
La CNOPS demeure une référence en matière d'amélioration de l'état de santé de la population. Les efforts qu'elle déploie, ne cessent de la positionner en tant qu'organisme à vocation sociale, toujours à l'écoute de ses affiliés grâce à un panier des soins quantitativement et qualitativement proches de leurs besoins.
Nous restons de ce fait confiants quant à la capacité de la caisse à trouver une solution satisfaisante pour mettre fin à une situation intolérable», souligne Pr Acharki.
Par M.AK
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.