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Revue de presse

La maladie cancéreuse entre la théorie génétique et la restauration de l’environnement tissulaire

L'Opinion | Maroc | 03/06/2006

« Le cancer n’a pas pour origine des altérations de l’ADN ».Dans l’univers de la cancérologie mondiale, cette affirmation sonne comme une bombe, d’autant plus qu’elle émane de deux scientifiques américains parfaitement responsables. Ainsi, la théorie génétique de la cancérologie, comme dogme le mieux établi de la biologie moléculaire contemporaine, est remise en cause.

Les stratégies thérapeutiques actuelles visent à stopper la prolifération des cellules et à détruire les cellules cancéreuses. Soit en bloquant les récepteurs de facteurs de croissance à l’aide d’anticorps monoclonaux, soit en inhibant des enzymes impliquées dans la prolifération cellulaire. Une nouvelle stratégie encore à peine explorée, et très controversée, consisterait à restaurer un environnement tissulaire normal pour les cellules cancéreuses, en jouant sur les molécules qui participent aux interactions entre les cellules. Une piste originale que proposent deux scientifiques américains, professeurs au département d’anatomie et de biologie cellulaire de l’université Tufts, Boston. :

Depuis 30 ans, et jusqu’à aujourd’hui, le cancer est une affaire de gènes. Ce sont ces derniers mutés ou altérés contrôlant la division ou la mort cellulaire qui sont responsables d’une prolifération anarchique des cellules affectées, à l’origine des tumeurs. C’est ce qu’on appelle la « théorie de la mutation somatique » (TMS).
C’est d’ailleurs le dogme le mieux établi de la biologie médicale contemporaine.
Or, affirment les deux chercheurs américains, cette théorie n’est nullement une vérité gravée dans le marbre, mais une thèse que l’on peut remettre en cause ; Le cancer n’a pas pour origine des altérations de l’ADN. Et de plaider pour une conception alternative dite « Théorie de champs d’organisation tissulaire » (TCOT), dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle bouleverse la vision que l’on avait jusqu’ici du cancer.
« Il faut cesser de penser selon un schéma linéaire où des événements cellulaires s’additionnent pour conduire au cancer, sans les connecter à l’échelle supérieure : Celle du tissu. Nous préférons aborder le cancer à l’échelle tissulaire parce que c’est à ce niveau de complexité, et en trois dimensions que la tumeur se développe » réclament les deux chercheurs américains. Un changement d’échelle qui les a conduit sur une nouvelle piste : La cancérogenèse n’est pas une affaire de mutation, mais de communication cellulaire. En clair, elle serait déclenchée par la perturbation d’origine physique ou chimique, des interactions et d’échange d’information entre plusieurs tissus et entre les cellules de ces tissus.

La théorie (TCOT) des deux américaines est loin d’être aberrante ; elle est étayée par des expériences convaincantes menées chez l’animal, selon le directeur du département « innovations thérapeutiques et oncologie moléculaire », ISERM, Toulouse ; elle a le mérite de nous faire revenir sur des concepts classiques qui, aussi puissants soient-ils, n’expliquent pas tout. Cependant, elle doit s’interpréter en association avec la théorie génétique de la cancérogenèse ; Des travaux ont monté que des fibroblastes humains en culture peuvent être transformés en cellules tumorales sans qu’il y ait intervention du « micro-environnement », c’est-à-dire de tout ce qui entoure normalement une cellule dans un tissu. Des évènements génétiques survenant directement dans la cellule peuvent donc être transformants. En revanche, au sein d’un tissu, il est probable que le micro-environnement contrôle ces évènements génétiques : La dérégulation des interactions entre le tissu et les cellules entrain de devenir tumorales favoriserait ainsi l’implantation de la tumeur.
Qu’elle soit exclusive ou pas, cette théorie (TCOT) ouvre, en tout cas, de nouvelles pistes thérapeutiques.

Dr Anwar CHERKAOUI - Dr Najib CHERKAOUI

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