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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 24/09/2008
Cette liste a été établie par une commission technique multidisciplinaire regroupant des représentants du ministère de la Santé, de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) et les organismes gestionnaires de l’assurance maladie obligatoire (AMO) à savoir la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) en tenant compte des besoins des patients. L’adoption de cette liste ouvre de larges perspectives au remboursement des frais engagés par les malades assurés pour l’achat du matériel nécessaire, voire même, vital à leur survie. Pour chaque article, un forfait de remboursement a été fixé. «Par exemple, le forfait de remboursement des valves cardiaques à double ailette est de 17.500 dirhams. Pour les neurostimulateurs du nerf vague gauche, le forfait a été fixé à 78.400 dirhams.
L’implant cochléaire sera quant à lui remboursé à hauteur de 144.000 dirhams et pour le stimulateur pour la stimulation cérébrale profonde, le forfait est de 180.000 dirhams», précise une source bien informée au ministère de la Santé. «Si l’assuré achète par exemple des valves cardiaques à double ailette à 19.000 dirhams, il sera remboursé sur la base du forfait soit 17.500 dirhams. Par contre s’il achète un appareil à un prix inférieur, il sera remboursé au prix d’achat». Au Maroc, trois classes de dispositifs médicaux sont commercialisées. La classe I regroupe les dispositifs médicaux pour traitement, tels que le masque à oxygène, le lecteur automatique de taux de glycémie dans le sang (les glucomètres), et aussi les matériels de maintien à domicile et d’aide à la vie (les coussins anti-escarres, les déambulateurs, et les fauteuils roulants).
La classe II concerne les orthèses et les prothèses externes tels que le matériel de correction orthopédique, la lunetterie, les appareils électroniques de correction de la surdité, les prothèses de sein, les dispositifs de remplacement de membres amputés. La classe III rassemble quant à elle les prothèses dites internes, tels que les valves cardiaques, les implants oculaires pour le traitement du glaucome (hypertension intraoculaire), les prothèses de hanches, les stimulateurs cardiaques utilisés chez les patients souffrant de troubles graves de leur fonction cardiaque.
Les dispositifs médicaux qui occupent une position stratégique au sein du ministère de la Santé contribuent à l’amélioration de la qualité de vie et du confort des malades qui en ont besoin ainsi qu’à la diminution de la mortalité. Ces dispositifs sont essentiels à la pratique médicale préventive, diagnostique, thérapeutique ou de suppléance. Ils englobent presque tous les moyens diagnostics et thérapeutiques qui ne sont pas des médicaments.
Par : Laila Zerrour (Avec MAP)
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