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L'Opinion | Maroc | 14/09/2008
Dans ce cadre, l’auto-examen des seins une fois par mois et l’examen clinique annuel demeurent fortement recommandés. Détectés par les femmes elles-mêmes, les cancers du sein se présentent dans la majorité des cas sous la forme d’une petite boule de consistance ferme et indolore. En complément des examens physiques, une mammographie (forme spéciale de radiographie du sein) annuelle ou semestrielle visant à détecter toute anomalie est recommandée chez les femmes âgées et celles présentant un risque élevé de cancer du sein. En présence d’une grosseur ou d’une anomalie à la mammographie, un prélèvement chirurgical limité de tissus (biopsie) peut être nécessaire afin de vérifier par examen au microscope l’existence éventuelle d’une tumeur.
Une fois le diagnostic posé, les tissus tumoraux subissent un certain nombre de tests dont le dosage des récepteurs des œstrogènes (ER) et le test HER2.
Ce dernier permet de déterminer le statut HER2 (récepteur-2 du facteur de croissance épidermique humain).
En présence d’un cancer du sein HER2-positif, des quantités élevées de la protéine HER2 sont présentes à la surface des cellules tumorales. On parle alors de positivité HER2. Des taux élevés de HER2 sont observés dans une forme particulièrement agressive de la maladie, qui ne répond que très peu à la chimiothérapie. Des études ont montré que la positivité HER2 concerne environ 20-30 % des femmes atteintes de cancer du sein.
Actuellement, il est possible de traiter les cancers du sein HER2 tout en améliorant la qualité de vie et allongeant la « médiane de survie ? des patientes. Une telle avancée qualitative et quantitative dans la prise en charge de ce fléau mondial est désormais possible grâce à certains traitements dont le trastuzumab.
En effet, de nouvelles données présentées lors du congrès annuel de l’American Society for Clinical Oncology (ASCO 2008) ont démontré que la poursuite du traitement par trastuzumab, du cancer du sein HER2-positif évolué (métastatique), aide les femmes qui en sont atteintes à vivre plus longtemps sans que leur maladie ne progresse. L’analyse finale de l’étude randomisée de phase III GBG-26 a montré que ce produit continuait à agir chez les femmes nécessitant un traitement complémentaire.
Les résultats de l’étude GBG-26 ont confirmé que le trastuzumab continue de cibler la tumeur et d’en réduire la taille au-delà même de sa progression lorsqu’il est associé à une autre chimiothérapie.
A rappeler que le trastuzumab est un anticorps humanisé conçu pour cibler et bloquer la fonction de HER2, protéine produite par un gène spécifique doté d’un potentiel cancérogène. Cette spécialité pharmaceutique a fait preuve de son efficacité thérapeutique lors de cancer du sein tant au stade précoce qu’au stade évolué (métastatique). Administré en monothérapie ou en association ‡ simultanée ou séquentielle ‡ avec une chimiothérapie standard, ce médicament s’est avéré améliorer les taux de réponse, la survie sans maladie et la survie globale tout en préservant la qualité de vie des femmes souffrant de cancer du sein HER2-positif.
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