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Revue de presse

Médecins, infirmiers et autres cadres en grève les 17 et 18 septembre : l'application des décisions de l'ancien gouvernement, principale doléance de l'ODT

Le matin | Maroc | 05/09/2008

Une nouvelle grève s'annonce à l'horizon pour les fonctionnaires de la santé publique. En effet, l'ODT (Organisation Démocratique du Travail) appelle médecins, infirmiers et autres cadres du secteur à observer une nouvelle grève nationale préventive de 48 heures les mercredi et jeudi 17 et 18 septembre à l'exception des services d'urgence et de réanimation, pour protester contre la situation «alarmante» que connaît actuellement le secteur de la santé au Maroc.

Selon le secrétaire général de l'ODT Ali Lotfi, cette grève vient répondre à la politique de la fuite en avant pratiquée par le ministère concerné qui tarde toujours à appliquer les décisions de l'ancien gouvernement publiées dans le Bulletin officiel.

«Ce mouvement est une protestation contre la non-satisfaction des revendications à l'origine des précédents débrayages et la politique de la sourde oreille et de la porte close au dialogue que pratique le ministère de tutelle», souligne Ali Lotfi.

Rappelons que la première revendication du syndicat porte sur une garantie de la gratuité des soins étant une composante du droit à la vie. L'organisation démocratique du travail appelle également à l'amélioration des conditions de travail des employés au secteur en rendant disponibles les moyens logistiques et médicaux et le matériel nécessaire aux soins des citoyens.
L'ODT demande également l'application immédiate des décisions de l'ancien gouvernement concernant le versement des indemnités pour les heures supplémentaires, l'augmentation des salaires et la fixation des salaires minimums à 3000 DH tout en annulant les échelles allant de 1 à 4.

Autre revendication du syndicat concerne l'équivalence entre les doctorats nationaux des professeurs universitaires et les doctorats en médecine. En effet, le syndicat estime qu'il n'est pas juste pour un docteur comptant plusieurs années d'étude de ne pas bénéficier d'un échelon final équivalent à un doctorat d'Etat.
L'Etat ne délivre actuellement aux médecins qu'un diplôme de médecine. Par conséquent, un médecin touche 400 dirhams de moins qu'un fonctionnaire titulaire d'un doctorat d'Etat.

Selon Ali Lotfi, le syndicat s'attend à une forte participation des employés et des cadres de la santé à cette grève qui vise selon le même interlocuteur à mettre pression sur le ministère de tutelle. Mais ce n'est pas tout, l'ODT menace de durcir le ton et d'utiliser d'autres formes de protestation, en cas d'absence de réaction de la part du gouvernement à un problème qui date de 2004.
Le secrétaire général précise que l'ODT prévoit en cas de non-résolution de ce dossier de réunir son conseil national au mois de novembre afin de décider des nouvelles formes de protestation.

Pour le ministère de la Santé, il n'est pas question d'ouvrir un dialogue avec ce syndicat vu qu'il est le moins «représentatif». «Le ministère poursuit toujours son dialogue avec les cinq centrales syndicales qui suivent de près ses actions dans ce domaine. Il n'est donc pas question d'ouvrir un dialogue avec chaque syndicat surtout que l'ODT ne cesse de brandir le spectre de la grève», s'exclame Rachid Khoudari, conseillé de la ministre de la Santé.

Selon le même responsable, le ministère est engagé à appliquer toutes les décisions publiées dans le Bulletin officiel. «La ministre vise à réformer ce secteur à travers la mise en place d'un programme de travail à court terme ; et ce dossier reste parmi nos principales priorités», ajoute-t-il.
Rappelons que cette grève n'est pas la première du genre, le dernier mouvement de protestation date du 5 et 6 février 2008.

Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public avait organisé une grève dans les hôpitaux publics. Ce mouvement avait concerné les médecins, mais également les infirmiers, soit près de 85% du personnel syndiqué.

Les différents syndicats s'accordent tous à dire que la grève reste le meilleur moyen pour faire pression sur les autorités publiques afin de résoudre les dossiers en suspens.

Mais qu'en est-il de l'intérêt du malade. La plupart des patients se déplacent à d'autres villes pour pouvoir profiter de certains soins et se trouvent souvent dans l'obligation de passer des nuits en plein air en attendant la fin de la grève. Ce qui nous pousse à poser la question : A qui profite vraiment ce genre de grève ?

Par Yousra Amrani

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