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Revue de presse

Des médecins dénoncent l’abus d’antidépresseurs, qu’en est-il au Maroc ?

L'Opinion | Maroc | 30/08/2008

Quinze médecins, dont treize psychiatres, lancent un appel contre l’abus des antidépresseurs en France. Publié dans le numéro de septembre du mensuel Psychologies Magazine, le texte est signé notamment par Gérard Apfeldorfer, Boris Cyrulnik, Serge Hefez, William Lowenstein, Marcel Rufo et David Servan-Schreiber. Destiné à interpeller la société française, il dénonce “un triste record” et met en avant les dangers de cette surmédicalisation. En s’appuyant sur une enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la période 2001-2003, les signataires rappellent que “21,4 % des Français ont consommé des médicaments psychotropes dans l’année, contre 15,5 % des Espagnols, 13,7 % des Italiens, 13,2 % des Belges, 7,4 % des Néerlandais et 5,9 % des Allemands”.

Cette surconsommation a notamment été soulignée, en juin 2006, par une étude sur l’usage de médicaments psychotropes en France commandée par l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé et cordonnée par Hélène Verdoux et Bernard Bégaud, tous deux chercheurs à l’Inserm et à l’université Bordeaux-II.

“Alternatives efficaces”

Les “troubles mentaux” représentent le quatrième poste des dépenses pharmaceutiques de l’assurance-maladie et se situent - avec 122 millions de boîtes vendues en 2005 - au deuxième rang en termes de prescriptions, derrière les antalgiques. De 300 millions d’euros en 1980, le montant remboursé par l’assurance-maladie pour ces produits a atteint 1 milliard d’euros en 2004. Un adulte sur quatre utilise un psychotrope au moins une fois par an. De plus, une vaste étude publiée au début de l’année a montré qu’en dehors des dépressions très sévères, les antidépresseurs les plus récents ne sont pas plus efficaces qu’un placebo. Face à une surconsommation qui “augmente chaque année”, les signataires de l’appel indiquent que leur “objectif n’est pas de remettre en question l’aide majeure apportée par ces molécules dans le traitement des pathologies mentales ni dans les situations de crise aiguë. Mais il nous semble nécessaire et urgent d’alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur les dangers de cette surmédicalisation du mal-être et sur l’existence d’alternatives non médicamenteuses aussi efficaces”. Ils précisent que “les techniques ayant fait leurs preuves pour soulager la douleur psychique non pathologique ne manquent pas : psychothérapie, phytothérapie, relaxation, méditation, activité physique...”

La dépression souvent exprimée en termes de symptômes physiques _Les symptômes physiques sont presque aussi fréquents dans la dépression que les symptômes psychologiques selon une étude publiée dans le Journal of General Internal Medecine. Les personnes en dépression parlent fréquemment à leur médecin de maux de tête, de dos ou d’estomac ainsi que de douleurs musculaires ou d’étourdissements plutôt que de fatigue, de manque de motivation et d’humeur dépressive. La plupart des plaintes de douleurs, telles que les douleurs musculaires, les douleurs aux jambes et les maux de tête sont deux à trois fois plus fréquentes chez les gens en dépression. Toutefois, même si ces symptômes peuvent être reliés ou aggravés par la dépression, ils répondent moins bien aux antidépresseurs que les symptômes psychologiques et persistent plus longtemps. Une recherche précédente du même auteur révèle qu’il existe une corrélation entre la sévérité des symptômes physiques telle que rapportée par la personne et le succès du traitement de la dépression. Plus la douleur est sévère au début du traitement moins le traitement aux antidépresseurs sera efficace pour la dépression.

Pr CHERKAOUI Najib

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