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Revue de presse

Sida : quand la santé part en fumée

Le matin | Maroc | 30/05/2006

Les nombreux méfaits du tabagisme – du vieillissement accéléré des tissus aux cancers du poumon, de la vessie ou du col de l'utérus, en passant par les maladies pulmonaires ou cardiovasculaires – ne sont plus à démontrer. Pourtant, les personnes vivant avec le VIH affichent un taux de tabagisme élevé. Comment les aider à décrocher ?

Fumer tue : pour les scientifiques, les médecins, les pouvoirs publics, si c'est vrai que la formule figure depuis des années sur les paquets de cigarettes, un fumeur sur deux meurt d'une pathologie liée à son tabagisme, en moyenne 14 ans avant un non-fumeur. Pourtant, une partie des malades traités par chimiothérapie pour un cancer du poumon ne renonce pas à la cigarette. Alors que de grandes études épidémiologiques ont montré que le tabac affaiblit l'immunité, de nombreux séropositifs au VIH et de nombreux malades du sida traités, ou non, par trithérapie, continuent de fumer.
Le problème est complexe, mais peut-être pas insoluble. D'un côté, on continue de s'autodétruire et on est prisonnier de l'addiction (une réalité biochimique), mais, de l'autre, on est soutenu par le léger effet antidépresseur de la cigarette, effet dû à des facteurs biochimiques et surtout peut-être psychologiques, alors qu'on est vulnérable et qu'on a tant besoin de soutien…

Pour un séropositif ou un malade du sida, le tabac sera d'autant plus nocif qu'il agira avec d'autres facteurs de baisse immunitaire : nutrition déficiente ou inadaptée, manque d'oxygénation et d'exercice physique doux et régulier, déficit de sommeil, prise régulière de l'alcool, stress chronique, isolement, dépression, etc.
Le tabagisme rend plus sensible à toutes les infections opportunistes. En cas d'intervention chirurgicale, les experts de la Conférence sur le tabagisme péri-opératoire viennent de rappeler qu'il est «responsable de l'allongement de la durée de l'hospitalisation, d'une multiplication par deux du risque de transfert en réanimation, par trois du risque d'accident coronarien, par deux, voire par trois, du risque infectieux».

Séropositivité et cancer du poumon

De plus, selon des études scientifiques relayées par le site spécialisé Catie, le taux de cancer du poumon est élevé parmi les séropositifs. En effet, des chercheurs de l'hôpital John Hopkins de Baltimore, et de l'Institut national du cancer des Etats-Unis ont analysé les données relatives à 5.238 porteurs de VIH sur une période de 14 ans. Résultat : ce cancer est cinq à sept fois plus élevé chez la population séropositive que chez les séronégatifs. Près de 70 % étaient des fumeurs.

Une autre étude vient de montrer, en laboratoire, que la nicotine inhibe les effets de la chimiothérapie anticancéreuse du poumon, même si elle est prise sous forme de patch ou de chewing-gum.
Ces constats font que la recherche s'intéresse de près à tous les moyens qui pourraient aider un fumeur à décrocher, y compris un possible vaccin anti-nicotine sur lequel planchent plusieurs équipes aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Suisse.
Comme tous les vaccins, il s'agit en incitant le système immunitaire à produire des anticorps, en l'occurrence contre la nicotine. Mais, outre son innocuité non prouvée, son efficacité pourrait ne pas être très élevée, surtout sur des organismes immunodéprimés.
De plus, cette voie de recherche ne travaille pas sur un facteur essentiel : le besoin de fumer, d'autant plus fort que l'on est plus isolé, plus déprimé, voire plus désespéré. Le problème de la dépendance peut difficilement se résoudre sans prendre en compte sa dimension psychologique.

Henriette Sarraseca

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