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Revue de presse

Premier Congrès national d'implantologie et de chirurgie réfractive : La cataracte touche 500.000 Marocains

Le matin | Maroc | 31/05/2006

Les traitements chirurgicaux modernes des anomalies de la réfraction de l'œil (myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie), les nouveautés dans le domaine des implants et la place actuelle du laser dans le traitement de certaines affections oculaires, tels étaient les principaux thèmes du premier Congrès national d'implantologie et de chirurgie réfractive (branche très pointue de l'ophtalmologie), qui a eu lieu à Casablanca, le 27 mai dernier.

Mais au-delà de ses aspects purement scientifiques, cette manifestation a permis d'engager le débat sur deux problématiques de santé publique d'importance capitale : la cataracte et les atteintes infectieuses ou traumatiques de la cornée.
Selon les estimations faites par le ministère de la Santé et par l'OMS, quelque 50.000 nouveaux cas de cataracte sont enregistrés au Maroc chaque année.
Et plus de 500.000 Marocains atteints de cette maladie oculaire, seraient en attente d'un acte thérapeutique chirurgical.
Les spécialistes marocains redoutent une recrudescence de cette maladie et de ses complications dans la mesure où la cataracte ne figure pas sur la liste des 41 affections remboursables, établie par l'Agence nationale d'assurance maladie (ANAM).

Les appréhensions des spécialistes marocains sont d'autant plus fondées que la cataracte est la première cause de cécité au Maroc. Le problème de la prise en charge des malades pose donc un sérieux problème de santé publique au Maroc. En effet, une opération de chirurgie pour le traitement de la cataracte coûte entre 6.000 et 9.000 DH, un prix qui n'est pas à la portée de toutes les bourses.
Concernant les malades souffrant d'atteintes infectieuses ou traumatiques de la cornée, leur nombre est estimé à plusieurs milliers.
Leur cas n'est pas moins compliqué que les malades de cataracte puisque leur seul espoir de recouvrer une vue normale reste la pratique d'une greffe de la cornée.
Au Maroc, on estime à plusieurs milliers le nombre de malades concernés par ce problème en attente d'un acte thérapeutique chirurgical. Parmi eux, 70 % ont un âge qui varie entre 30 et 40 ans. D'où la nécessité urgente de la prise en charge de cette affection très invalidante.

Il faut signaler que la solution consistant à réaliser des prélèvements de cornées à partir de cadavres était pratiquée de façon courante dans les années 90 dans les établissements hospitaliers agréés, mais actuellement elle ne se fait plus.

La deuxième solution consistant en l'importation de greffons (cornées) bute sur le problème du coût (1.000 dollars l'unité).
Pour ce deuxième cas de figure, les spécialistes marocains se demandent, à juste titre d'ailleurs, sur les raisons qui se cachent derrière l'importation de ces greffons en exclusivité des Etats-Unis.
Leur attitude est d'autant plus compréhensible que l'on peut se procurer ces mêmes greffons à un coût moindre dans certains pays comme l'Espagne, la France ou la Belgique.

L'ère des points de suture est révolue

Le premier thème majeur de cette rencontre scientifique dédiée à la formation continue en ophtalmologie de pointe concernait la chirurgie réfractive, une chirurgie qui a pour objectif de corriger toutes les anomalies de réfraction de l'œil qu'il s'agisse de myopie, d'hypermétropie, d'astigmatisme ou de presbytie.

Le deuxième thème concernait l'implantologie, une branche de l'ophtalmologie, qui s'intéresse aux implants intraoculaires (lentilles réfractives, mises en place à l'intérieur de l'œil pour le traitement des anomalies réfractives).
Les participants ont traité également de la question de la chirurgie moderne de la cataracte (dite phaco-émulsification) qui consiste à pratiquer de petites incisions de quelques millimètres, avec des implants pliables, assurant une sécurité pendant l'acte opératoire, une convalescence rapide.

Cette chirurgie moderne est pratiquée aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Rappelons enfin que le nombre d'ophtalmologues au Maroc en 2006, avoisine les 600 dont 80 % sont installés dans l'axe Rabat-Casablanca.
Et à titre de comparaison, sur le plan maghrébin, l'Algérie a 1.200 spécialistes des maladies de l'œil et la Tunisie 500 ophtalmologues pour les 6 millions de tunisiens. Le Maroc manque à l'évidence de spécialistes dans ce domaine, ce qui risque de poser de sérieux problèmes de santé publique dans les années à venir.

Abdelwahed Rmiche

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