En effet, le responsable a souligné que «la contagiosité du médecin était faible» et que celui-ci ne faisait, en outre, qu'office «d'aide opératoire» sans intervention directe dans les opérations chirurgicales. «Toutefois, a-t-il ajouté, sur l'ensemble des 576 personnes concernées, on en trouvera forcément qui seront positives, mais la cause ne sera probablement pas nosocomiale, mais extérieure à l'hôpital». Les études montrent en effet que de nombreux porteurs de l'hépatite B s'ignorent. L'opération «fera l'objet d'un suivi».

C'est «en février dernier, lors d'une simple visite à la médecine du travail» que le jeune médecin a été découvert porteur du virus, a expliqué Bernard Laborderie, confirmant une information du quotidien L'Yonne républicaine. Le médecin contaminé a alors immédiatement suspendu ses activités. «Les patients opérés dans les services concernés - orthopédie et chirurgie viscérale - ont été répertoriés et ont fait l'objet d'un courrier expédié lundi dernier, pour leur demander d'effectuer un prélèvement sanguin», a-t-il précisé. Selon Bernard Laborderie, «dès mardi matin, à la réception des premiers courriers, les gens ont appelé les services concernés, en faisant preuve pour la plupart de leur compréhension, à l'exception toutefois de quelques-uns qui se sont montrés un peu agressifs». L'opération «va faire l'objet d'un suivi», a-t-il promis. Le directeur adjoint de l'hôpital a aussi certifié que les tests de dépistage seraient «intégralement pris en charge par l'hôpital» et qu'ils pourraient être «effectués dans l'établissement d'Auxerre ou dans tout autre laboratoire d'analyse» proche du domicile des personnes concernées. Qu’en est-il au Maroc ?