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Le matin | Maroc | 15/04/2008
En effet, «cette 5ème édition compte partager les meilleures pratiques dans la prise en charge des patients atteints de Lymphomes Non Hodgkiniens (LNH) tenant en compte les récentes avancées en la matière », précise le professeur Quessar, présidente de la SMH. Elle poursuit «Aujourd'hui le LNH est un cancer qu'on peut vaincre si on s'y prend à temps et avec les bons traitements».
Dans le même contexte, ces 5ème rencontres connaîtront la création d'un groupe d'étude maghrébin des lymphomes afin de mieux connaître l'épidémiologie régionale et pour mettre en place des travaux prospectifs communs. Aussi, un atelier pratique sera organisé à propos de la confrontation anatomo-clinique et associera les pathologistes en charge du diagnostic et les cliniciens, l'objectif étant d'assurer la formation médicale continue, pour mieux diagnostiquer et prendre en charge les patients avec des moyens optimaux. Enfin, et dans le cadre de la formation continue, une séance de travail sera réservée aux infirmiers, partie prenante et incontournable, dans la prise en charge des malades atteints de lymphomes Hodgkinien ou non Hodgkinien.
Maladie de Hodgkin ou LNH ?
En effet, on peut distinguer deux sortes de maladies de lymphomes, la maladie Hodgkinienne ou la LNH. Tout d'abord, il faut savoir que le lymphome non hodgkinien désigne un groupe de cancers qui prennent naissance dans les cellules du système lymphatique. Le LNH apparaît généralement dans
les lymphocytes présents dans l'un ou plusieurs des ganglions lymphatiques.
Concernant les symptômes de cette maladie, ils sont très divers et analogues à ceux de la maladie de Hodgkin qui se révèle souvent par des ganglions indolores au niveau du cou ou des plis inguinaux, d'autres thoraciques et rétropéritonéaux peuvent provoquer des troubles de compression. Tous les organes peuvent être infiltrés (tube digestif, peau, os, etc...).
Quant à la maladie d'Hodgkin, elle se caractérise essentiellement par la présence des adénopathies : ce sont des ganglions fermes, indolores, pouvant se trouver dans tous les territoires ganglionnaires.
Parfois, il peut même s'agir d'un ganglion cervical ou thoracique isolé chez un adulte jeune. Aussi, d'autres manifestations viscérales sont possibles : pleurésie, pneumopathie, gastrite, atteinte hépatique (gros foie, ictère), douleurs rachidiennes avec compression de la moelle épinière et paraplégie, syndrome de Claude-Bernard-Horner en cas de compression du nerf sympathique cervical dans son trajet thoracique, paralysie laryngée en cas de compression des nerfs récurrents, névralgies par compression des racines rachidiennes, grosse rate.
Ces déclarations s'accompagnent souvent de signes généraux, notamment, une fièvre prolongée avec sueurs, souvent ondulante et d'un prurit généralisé. Rappelons que le traitement des LNH a connu ces dernières années une révolution avec la mise sur le marché d'un anticorps monoclonal, le Rituximab. Associé à une chimiothérapie, il augmente de façon importante l'efficacité du traitement, ce qui se traduit notamment par une augmentation significative de la durée de vie des malades.
Traitements
Le traitement initial du lymphome non hodgkinien indolent (bas grade) permet généralement d'obtenir une rémission pouvant durer plusieurs années. Cependant, quasiment tous les patients concernés connaissent une récidive : leur lymphome finit par réapparaître. Ainsi, près de la moitié des patients ayant eu une récidive profitent d'une nouvelle rémission grâce au Rituximab en monothérapie. La durée moyenne de la rémission est alors d'environ 13 mois, ce qui est plus long que celle enregistrée chez les patients dont le traitement ne comprend pas le Rituximab.
L'anticorps monoclonal peut être administré seul dans le traitement du lymphome non hodgkinien indolent récidivant. Toutefois, une association avec la chimiothérapie est aussi envisageable : il est généralement administré juste avant, au début de chaque cycle thérapeutique. Des essais ont montré que ce traitement mixte augmentait la durée de la rémission. Les effets secondaires du Rituximab surviennent, en général, seulement au moment de l'injection et régressent un peu avec les administrations ultérieures. En outre, son association avec la chimiothérapie n'entraîne pas d'augmentation significative des effets indésirables chez les patients.
Par Rajaa Kantaoui
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