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Le matin | Maroc | 09/04/2008
Elles portent également sur la régularisation de leurs dossiers administratifs. Les protestataires revendiquent l'amélioration des conditions de travail ainsi que la résolution de l'ensemble des problèmes qui entravent le fonctionnement des CHU Ibn Rochd. Les syndicats revendiquent, par ailleurs, la rémunération sur les risques professionnels, la rémunération sur la garde obligatoire, la ronde et la responsabilité, la promotion des agents publics, l'activation des mouvements de permutation, ainsi que l'intégration à la fonction publique depuis la première année au lieu de la quatrième. «La situation des médecins est catastrophique. Les indemnités de fonction mensuelles pour les internes sont de 1.500 DH alors que celles des résidents sont estimées à 2.000 DH. Les indemnités de logement sont aussi d'une modique valeur de 300 DH/mois.
Pis, nous n'avons pas de couverture sociale alors qu'on traite des maladies contagieuses tout le temps. Je ne comprends pas comment on peut bafouer les droits de médecins qui sont toujours au premier plan pour accueillir les patients pour les soins, les opérations chirurgicales ou aux urgences», indique Abdellah Ouabid. Et d'ajouter que même si la ministre de Santé a déjà affirmé son intention de recevoir les représentants des médecins internes et résidents, aucune action effective n'est encore prise. Face à ce silence, les médecins sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation. «C'est une réaction légitime qui intervient après plusieurs grèves.
On réclame un dialogue constructif avec le ministère de tutelle, sinon on sera obligé de lancer une grève illimitée», ajoute un représentant des grévistes. Au sein de cette discorde, les patients combattent la douleur et continuent à espérer en silence. «On nous a dit que les médecins sont en grève, mais on espère que ceci ne nous privera pas des services hospitaliers», affirme Saïda qui tient entre ses bras son enfant malade. «En temps de grève, les personnes qui n'habitent pas Casablanca se voient contraintes de faire l'aller-retour à plusieurs reprises», ajoute un chauffeur de taxi qui a l'habitude de transporter les patients du CHU Ibn Rochd. Si aucun débouché n'est esquissé, des jours difficiles s'annoncent pour les malades, surtout ceux qui viennent de villes lointaines.
Plan d'action du CHU
Le budget 2008 du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd s'élève à plus de 340 millions de DH. Ce montant permettra à l'hôpital de mettre en place un plan d'action qui vise à assurer une meilleure prise en charge des patients, l'amélioration des conditions de travail et des recettes du centre hospitalier, la valorisation des ressources humaines et la mise en place du schéma directeur informatique.
Le plan d'action de l'hôpital prévoit ainsi l'humanisation des soins, l'amélioration des conditions d'accueil et de la qualité des soins prodigués aux patients, la mise à niveau des services cliniques et administratifs et la construction d'un nouveau centre de consultation et de traitement dentaires. Il est également prévu en 2008 le développement du dialogue au niveau des établissements hospitaliers du Grand Casablanca à travers le parrainage de certains services des hôpitaux et la réalisation d'études épidémiologiques. Des partenariats seront également concrétisés avec les Conseils de la région du Grand Casablanca, la préfecture et des ONG.
Par Nadia Ouiddar
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