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Revue de presse

En 2006, le Maroc est-il à l’abri de tout risque de réémergence du paludisme ?

L'Opinion | Maroc | 06/05/2006

En 2005, aucun cas de paludisme autochtone n’a été détecté au Maroc. Cependant, on a notifié 100 cas importés de l’étranger. Une question s’impose, le Maroc est-il à l’abri de tout risque de réémergence du paludisme dans les années à venir ?

La célébration de « la journée africaine du paludisme » le 25 avril 2006 est une occasion pour faire le point sur les progrès réalisés dans le domaine de la lutte contre le paludisme au Maroc et sur les efforts entrepris actuellement par notre pays afin de consolider l’élimination de cette maladie.
En effet, depuis le lancement au Maroc, en 1965, du programme de lutte contre le paludisme, le nombre de cas autochtones est passé de 30.893 en 1963 à un millier de cas vers la fin des années quatre vingt. Les efforts fournis ont également permis d’éradiquer en 1973 l’espèce Plasmodium falciparum qui est responsable du paludisme grave. Depuis cette date, seule l’espèce Plasmodium vivax est à l’origine du paludisme autochtone.
Ces premiers succès ont été obtenus grâce à une stratégie de lutte structurée et bien adaptée axée sur le dépistage, le traitement et la lutte contre le moustique vecteur de la maladie.
La réduction de l’ampleur de la maladie s’est poursuivie durant les années quatre vingt dix avec une baisse importante aussi bien du nombre de cas que des régions touchées par le paludisme.
En 1998, seuls 68 cas autochtones ont été notifiés dans seulement trois provinces. Cette évolution favorable de la situation épidémiologique, a permis à partir de 1999 de mettre en place une stratégie visant l’élimination du paludisme autochtone de notre pays. Cette stratégie, axée sur l’intensification des actions de lutte et la formation des professionnels de santé dans les provinces à risque, a permis de maîtriser davantage la maladie et de désactiver ses derniers foyers de transmission.
Ainsi, le tout dernier foyer de transmission autochtone a été détecté et neutralisé en 2002 dans la province de Chefchaouen. Depuis cette date, 4 cas ont été dépistés en 2003 et un seul cas en 2004, tous résiduels et originaires de la province de Chefchaouen. Et en 2005, aucun cas autochtone n’a été dépisté au niveau national.

Cet arrêt de la transmission qui est enregistré depuis l’année 2003, confirme la tendance vers l’élimination de la maladie au niveau national. Toutefois, il ne permet, en aucun cas, d’arrêter ou de réduire les activités sur le terrain mais plutôt de rester vigilant et de consolider les acquis par des activités de surveillance et de lutte adéquates.

Cette vigilance se justifie pour deux principales raisons :

1- d’une part la notification de cas importés de l’étranger qui est en augmentation permanente (100 cas dépistés en 2005) du fait de l’accroissement des voyages internationaux et des flux migratoires à partir des pays endémiques. Cela constitue un risque évident pour la réintroduction du paludisme dans notre pays.

2- d’autre part, la persistance des facteurs de risque et de vulnérabilité, particulièrement en relation avec les conditions écologiques telles que la pluviométrie abondante qu’a connue notre pays cette année et qui est source de multiplication des stagnations d’eau favorables à l’augmentation de la densité du moustique vecteur de la maladie.

Toutes ces raisons incitent à maintenir un système de surveillance et de riposte bien en place pour éviter tout risque de réémergence du paludisme dans notre pays. Actuellement la priorité est accordée à la lutte antivectorielle intégrée pour consolider les acquis notamment dans les zones vulnérables. Cette action nécessite un effort continu de surveillance et de lutte par les équipes sanitaires au niveau du terrain et une collaboration intersectorielle parfaite et permanente des secteurs concernés, notamment les autorités et les collectivités locales ainsi que le Ministère chargé de l’Agriculture, dont la contribution dans le contrôle des facteurs de risque de cette maladie est incontournable.

Actuellement l’élimination du paludisme autochtone du Maroc est un acquis incontestable. Pour consolider cet acquis, la mobilisation de tous les acteurs est nécessaire. Et il faut rendre hommage à tous les professionnels de santé qui ont mené la lutte contre le paludisme avec acharnement et sans relâche durant plusieurs décennies ainsi qu’à tous les intervenants des autres départements, qui ont contribué à la réalisation de ce résultat.

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