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Revue de presse

Deux millions de diabétiques répertoriés au Maroc

Le matin | Maroc | 02/05/2006

Organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par la Société marocaine de diabète et d'endocrinologie, le 7e congrès Panarab se tiendra du 4 au 6 mai à Rabat, en vue de mettre toute la lumière sur cette affection. D'éminents chercheurs, français, américains et arabes se réuniront pour débattre des dernières acquisitions scientifiques et thérapeutiques relatives au diabète et tenteront d'apporter des réponses pour une amélioration des traitements et de la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie dans notre pays.
Glandes endocrines, hypophyse, glande thyroïdienne… seront passées au crible des congressistes.


Cinq symposiums seront consacrés aux nouvelles thérapies et la journée du samedi sera consacrée au diabète sucré. Pour présenter cet événement, le professeur Abdelkrim Kadiri, endocrinologue et président du comité d'organisation du congrès, a tenu une conférence sur le thème «Diabète : les nouveaux traitements». Le conférencier, chiffres à l'appui, a d'emblée mis l'accent sur l'aspect pandémique de cette maladie. En effet, le diabète est l'une des pathologies les plus répandues au monde.

Il représente un véritable problème de santé publique. On estime aujourd'hui le nombre de diabétiques à 170 millions de par le monde. Ce chiffre atteindra 250 millions en 2010 et plus de 300 millions en 2025. Au Maroc, le nombre des personnes atteintes ne cesse d'augmenter, alors qu'elles sont déjà plus de deux millions. Cette affection a besoin donc d'être davantage démystifiée auprès des Marocains.
Les diabétiques doivent savoir qu'à côté des anciennes thérapies qui continuent d'être utilisées, il y en a qui viennent améliorer le traitement et la qualité de vie des malades tout en les empêchant d'atteindre un stade critique de la maladie.

Mais qu'est-ce que cette maladie qui fait tant de ravages ?

Le diabète se caractérise par la présence de sucre (glucose) dans le sang à un taux trop élevé qui devient toxique. Le glucose provient soit d'un apport alimentaire (après un repas) soit d'une production par le foie. Il se trouve dans les vaisseaux sanguins pour être transporté vers les tissus qui vont l'utiliser (les muscles ou le cerveau principalement) ou le stocker (le foie, les graisses ou les muscles).

Pour que ce sucre ne nuise pas à la santé, le pancréas sécrète l'insuline pour lui permettre de quitter le sang et de gagner les sites d'utilisation et de stockage. Quant le pancréas est défaillant, on parle de glycémie et donc de diabète. Mais avant que cette affection s'installe, l'organisme lutte contre l'ascension de la glycémie. Cette période dure 10 ans jusqu'à ce que les organes déclarent forfait et se laissent vaincre par la maladie. C'est là qu'apparaît le diabète.

Ce phénomène d'insulino-résistance est la cause de 90% des diabètes (diabète de type 2). Aussi appelé diabète non insulinodépendant, diabète gras, ou diabète de la maturité, le diabète de type 2 ne concernait auparavant que les personnes âgées. Aujourd'hui, cette maladie est diagnostiquée chez des personnes jeunes, voire même des enfants.

Après avoir expliqué les mécanismes de cette pathologie, le professeur Abdelkrim Kadiri, a traité les facteurs qui en favorisent la propagation en affirmant que le changement de mode de vie et de régime alimentaire des populations les expose de plus en plus à cette maladie. Manger à des heures irrégulières et bouger peu, du fait de la sédentarisation des personnes, font qu'à partir de 30 ans, la prévalence de la maladie augmente. C'est, d'ailleurs, ce qui explique pourquoi la population urbaine est plus atteinte que celle rurale.

«Le diabète est une maladie sournoise qui reste silencieuse et asymptomatique. On ne s'en aperçoit que suite à un accident cardiovasculaire», rappelle le conférencier. C'est pour cette raison qu'il faut surveiller son poids et avoir une bonne hygiène de vie afin d'éviter le risque de contracter cette maladie qui est en rapport direct avec l'obésité. Elle prédispose aux troubles de diabète sucré, à tel point qu'on ne dissocie plus les deux et qu'on parle plutôt de «diabésité». La mauvaise répartition des graisses dans le corps favorise cette maladie.

A cet égard, la mesure du tour de taille peut révéler la présence de cette pathologie.
Le diabète est une maladie grave qui, en l'absence de traitement approprié, peut être à l'origine de très graves complications : problèmes de vue, insuffisance rénale, problèmes au niveau des pieds pouvant conduire à des amputations, problèmes cardiaques, etc. La prévention reste, partant, le meilleur remède. Il faut être vigilant tant que la maladie est encore au stade d'insulino-résistance. Régime et médicaments sont à observer. Ces derniers sont de plus en plus performants dans le traitement de cette maladie.

50 % des patients traités par un sulfamide ont besoin d'un traitement complémentaire après trois ans. Ce chiffre montre que la sollicitation excessive du pancréas pour produire de l'insuline ne peut se prolonger sur le long terme. La recherche s'est donc orientée vers l'autre facteur responsable de la régulation du taux de sucre : le stockage par les organes. Des molécules ont ainsi été développées : à quantité d'insuline égale elles améliorent son action hypoglycémiante.

Ce 7e congrès Panarab sera justement l'occasion de mettre le point sur les nouvelles thérapies du diabète. La science a réalisé des avancées extraordinaires dans ce domaine.

Kenza Alaoui

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