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Le matin | Maroc | 28/01/2008
«Le deuxième congrès national constitue une étape très importante. A cet effet, il est nécessaire de procéder à un diagnostic de la réalité de la médecine au Maroc, ainsi que les conditions dans lesquelles pratiquent les médecins du secteur libéral» a déclaré Mohamed Naciri Bennani, président du SNMSL.
Quelques 213 congressistes ont pris part à cet événement. En effet, le syndicat compte 4.265 adhérents exerçant dans 19 régions du Royaume. «Bien évidemment, la puissance d'une quelconque institution syndicale réside dans le nombre de ses affiliés.
Mais son dynamisme et sa force de proposition constituent également des atouts majeurs» a ajouté Dr Naciri Bennani.
Le bureau national du syndicat a présenté aux participants lors de ce deuxième congrès un bilan d'activité. Les responsables ont passé en revue tous les principaux faits marquants de l'année 2007.
L'action du syndicat a porté sur de nombreux volets, notamment la signature de plusieurs conventions avec différents organismes et la lutte contre l'exercice illégal de la profession. Mais l'AMO (Assurance maladie obligatoire), constitue l'un des plus importants chantiers pour le syndicat. En effet, le SNMSL avait formulé plusieurs propositions pour la réforme de la loi 65 - 00 sur l'Assurance maladie obligatoire. «Nous sommes parvenus à atteindre quelques objectifs. Ainsi, les tarifications de plusieurs prestations médicales ont été revues en décembre 2007.
Mais plusieurs autres propositions formulées par le syndicat restent toujours en suspens», a affirmé le président. Un accord a été signé au mois de décembre entre l'Agence nationale de l'assurance-maladie (ANAM), les organismes gestionnaires de l'AMO, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et les représentants des médecins et des établissements de soins du secteur libéral. L'accord concerne la revalorisation du tarif de la consultation de cardiologie plus l'électrocardiogramme (ECG), la fixation du tarif de l'ECG et la revalorisation de celui de la chirurgie de la cataracte.
La revalorisation du tarif de la césarienne et la fixation de celui de l'amygdalectomie et de ceux des actes et prestations d'oncologie, ont été également décidées.
Dans un autre registre, le bureau national du syndicat avait appelé également à la création d'une seule caisse nationale d'assurance maladie regroupant tous les régimes en vue de réduire les frais de fonctionnement et d'éviter la dispersion des prises de décision. Par ailleurs, l'introduction du concept du médecin de la famille dans le système médical permettrait, selon les responsables, de réduire considérablement les charges de toutes des entreprises marocaines.
D'autres propositions avaient été formulées lors de précédentes rencontres, notamment l'introduction de nouvelles références médicales par le biais de société savantes et d'une manière progressive, afin d'en permettre l'intégration par les professionnels de la santé. Cependant, l'une des principales revendications du SNMSL est la réforme de l'Ordre des médecins au Maroc.
Les dirigeants du syndicat veulent le relancer sur de nouvelles bases et procéder ainsi à la modernisation des de ses structures et les mode d'élection de ses membres. Le syndicat a présenté au ministre de la Santé et au président de l'Ordre des médecins un projet du statut des médecins.
Ce deuxième congrès national a été marqué par l'organisation des élections pour choisir les membres des différentes instances du syndicat.
Ainsi, 8 membres de l'ancien bureau national ont été reconduits dans leurs fonctions, alors que 7 nouveaux membres ont effectué leur entrée.
Pour sa part, le président du syndicat a également été reconduit pour un autre mandat.
«Les participants dans cette rencontre ont décidé d'aller en avant dans les chantiers lancés par le syndicat.
La réforme de la loi sur l'assurance maladie obligatoire constitue une priorité pour le bureau national» a conclut le Dr Naciri Bennani. La médecine générale est également considérée comme une priorité.
En effet, selon les professionnels du secteur, le rôle du médecin généraliste est souvent méconnu des autorités sanitaires et des patients eux-mêmes. L'une des principales plaintes des médecins généralistes privés est l'absence de relations avec les hôpitaux.
En outre, les rapports avec les caisses d'assurance maladie sont compliqués, puisque ces caisses ne donnent pas une grande importance à la médecine préventive. Les médecins généralistes privés comptent énormément sur le nouveau bureau syndical pour améliorer leur situation.
Statut du SNMSL
Le Syndicat national des médecins du secteur libéral est un syndicat professionnel, regroupant les médecins spécialistes et les médecins généralistes exerçant dans le secteur libéral au Maroc. Il s'agit d'une institution syndicale indépendante vis à vis des pouvoirs publics, du Conseil national de l'Ordre des médecins et des partis politiques, tout en respectant et en préservant le droit de tous ses membres à leur libre choix d'appartenance politique et idéologique.
Il a pour objet de préserver et de renforcer l'unité syndicale au sein des médecins du secteur libéral au Maroc. Le syndicat vise également la défense des intérêts professionnels, matériels, moraux et sociaux des médecins du secteur libéral, à titre individuel et collectif. Il est habilité de ce fait à intervenir auprès des pouvoirs publics ou judiciaires et auprès des différents acteurs intervenant dans le domaine de la santé au Maroc, pour défendre les intérêts des médecins du secteur libéral et promouvoir la médecine libérale au Maroc.
Par Mohamed BADRANE
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