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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 24/01/2008
Cela s’explique notamment par l’augmentation de la mortalité néonatale qui est passée de près de 20 décès pour 1000 naissances en 1997 à 27 en 2004», a indiqué Lenin Guzman, représentant de l’UNICEF au Maroc. Le rapport indique que le décès des enfants avant l’âge de 5 ans s’explique par le fait que ces enfants sont victimes d’infections respiratoires aigïes et de diarrhées.
La malnutrition est aussi une cause de décès précoce. Notons que la malnutrition aigue touche 9,3% des enfants contre 3% en 2007.Dans le même temps, l’allaitement exclusif au sein chez les moins de six mois est passé de 41 à 32%. Autre problème de taille : la mortalité maternelle. Chaque année 1500 femmes meurent lors d’un accouchement au Maroc et ce malgré la hausse des soins prénatals (68% en 2004 contre 25% en 1987) et de l’assistance à l’accouchement (61% en 2004 contre 26% en 1987). Le principal problème qui persiste et le taux de mortalité maternelle qui reste inquiétant : 227 pour 100.000 naissances vivantes. Cette situation s’explique par les complications qui ont lieu durant la grossesse, au cours de l’accouchement et du post-partum.
La difficulté d’accès physique et économique aux soins de santé essentiels, les pratiques traditionnelles, le manque de sensibilisation des populations aux risques liés à la grossesse et à l’accouchement sont des causes explicatives de cette forte mortalité. En revanche, l’étude relève une amélioration concernant l’indice de fécondité. Ce dernier qui était de 5,9 enfants par femme au début des années 1980 a baissé pour atteindre 2,5 en 2004. Les femmes ont un accès plus large à la contraception (63% en 2004 contre 19% en 1980). Par ailleurs, le rapport de l’UNICEF a mis en exergue les difficultés d’accès aux soins pour les enfants. Le droit des enfants d’accéder aux services de santé bute sur une série d’inégalités parmi lesquelles figure la mauvaise répartition des infrastructures.
A titre indicatif, le Réseau des établissements de soins de santé de base enregistrent des écarts entre les régions qui vont d’un établissement pour 4930 habitants à un pour 36.800 habitants. En outre, les enfants handicapés n’ont pas accès à des soins spécifiques.
En matière d’éducation, le rapport indique certaines avancées. Le taux d’alphabétisation est passé de 22% en 1960 à 60% en 2005 et le taux net de scolarisation dans le primaire dépasse 92%. Cela dit, la déperdition scolaire persiste et concerne plus de 200.000 enfants par an dans le primaire et plus de 130.000 au collège. La mauvaise qualité de l’éducation qui se traduit par un rendement interne faible et un taux d’abandon dans le primaire des plus élevés dans le monde arabe sont un défi de taille à relever.
Par : Leila Zerrour
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