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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 19/12/2007
«Le but de cette campagne est de sensibiliser le personnel de la Santé, les médias et le grand public sur la prévention de cette maladie», affirme Mohamed El Ibrahimi, président de l’AFMAPATH. Cette campagne se déroulera sous forme de caravanes qui sillonneront tout le Royaume et la première caravane aura lieu à la préfecture de Casa-Anfa. Plusieurs activités sont prévues dont des conférences de presse, des formations de médecins généralistes, des consultations- dépistages au centre de santé El Hank. «Notre association organisera une course qui aura lieu sur la corniche de Casablanca ainsi que des conférences dans les écoles afin de sensibiliser les jeunes sur les méfaits du tabagisme», indique le président de l’association.
La BPCO touche 1,2 million de Marocains soit 3,9% de la population. Cette
maladie reste sous-diagnostiquée et sous-traitée : 2 malades sur
3 atteints de la BPCO ne le savent pas. Cette maladie peut être évitée
à partir du moment où son principal facteur étiologique
est identifié (tabac). «L’implication du médecin généraliste
est importante dans toute démarche de sensibilisation et de diagnostic»,
souligne M. El Ibrahimi. Toute personne âgée de plus de 40 ans
et qui fume doit bénéficier d’une mesure de souffle surtout
si elle rapporte la notion de toux et de crachats matinaux. «Le patient
doit se faire diagnostiquer dès l’apparition des premiers symptômes
c’est-à-dire en cas de toux et de crachats matinaux habituels»,
révèle le président de l’association.
La BPCO se caractérise par un rétrécissement permanent
et progressif des bronches en raison des substances toxiques dominées
par le tabac (80 à 90% des cas).Cette maladie évolue généralement
lentement et c’est d’ailleurs ce qui en fait toute sa gravité
car elle échappe au diagnostic précoce et se révèle
à un stade tardif.
L’essoufflement constitue déjà un signe tardif de la maladie. «Cette maladie a des conséquences graves tels que l’handicap respiratoire, les troubles de nutrition, le dé-conditionnement musculaire sans oublier les répercussions psychologiques et psycho-sociales», indique M.El Ibrahimi. Et d’ajouter «la lutte contre cette maladie passe obligatoirement par la lutte anti-tabac».
L’abstention du tabac permet de réduire les symptômes, de stabiliser l’état du patient et de limiter la mortalité par maladie. Les traitements médicamenteux et non médicamenteux (oxygène, ventilation, réhabilitation respiratoire) visent quant à eux à réduire les symptômes ainsi que les complications et améliorer la qualité de vie des patients.
Par : Leila Zerrour
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