Elle est d’origine virale dans 80% des cas et elle est alors bénigne et le rétablissement est le plus souvent spontané, mais elle peut être aussi bactérienne (20 à 25% des cas) et dans ce cas elle peut être particulièrement grave et peut même être fatale. Probablement c’est le cas des malades précités. Il s’agissait d’une véritable urgence médicale et la gravité était liée aux risques de séquelles neurologiques, ce qui explique l’évacuation des dits malades.

Il est à signaler, ce qu’a précisé aussi notre source, que le nombre de malades souffrants de méningite avérée ou suspectée qui se sont présentés à l’hôpital provincial pendant les dernières semaines reste dans la norme moyenne saisonnière et que de ce fait il n y a point de raison pour parler d’une quelconque épidémie.

La sécheresse qui a caractérisé l’année écoulée et la faible pluviométrie enregistrée jusque là pour cette année peuvent expliquer en partie les extrapolations parfois hâtives que peuvent induire de pareils cas.
La situation est certes normale mais la vigilance doit rester de mise. Les citoyens sont astreints à une observation plus rigoureuse des règles d’hygiènes dans l’attente que cela devienne tout simplement la règle. C’est là un rôle de prévention dans lequel doit s’impliquer le ministère de la santé publique. Jusque là, il s’en est presque lavées les mains.

Dr Jamal Hafsi