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Revue de presse

Allaitement et contraception «Seule est autorisée la pilule progestative» ; Explications : DR Mahjoub Ghazli, professeur de gynécologie obstétrique

Le matin | Maroc | 27/11/2007

En quoi réside l'importance de la visite postnatale chez la maman ? La naissance d'un enfant est une étape marquante dans la vie d'une femme. Les bouleversements physiques et psychiques sont très importants et la période post-natale est souvent très éprouvante pour la maman qui va faire face à «un nouveau quotidien». Ainsi, même si les suites de l'accouchement (post-partum) sont normales, la visite postnatale doit être systématique, elle a lieu entre 6 et 8 semaines après l'accouchement. Cette visite est le moment idéal pour poser des questions sur tout ce qui est survenu depuis la sortie de la maternité et de l'avenir de la vie reproductive de la femme.

Quels sont les objectifs de cette visite ?

La visite postnatale a plusieurs objectifs, d'abord s'enquérir du retour de couches, évaluer la qualité de la cicatrisation, encourager l'allaitement maternel et chercher des complications mammaires en rapport avec ce dernier, évaluer la statique pelvienne, proposer une contraception adéquate à la situation du post-partum et enfin dépister une complication des suites de couches. C'est en fait le but essentiel de cette consultation, car les complications sont aussi graves que fréquentes, d'ailleurs la définition de la mortalité maternelle selon l'OMS englobe tous les décès qui surviennent pendant la grossesse et la période du post-partum (1- 42 jours).

Comment faut-il prendre la patiente en charge ?

Les signes d'anémie doivent être recherchés régulièrement, cliniquement et si besoin biologiquement. Une infection urinaire, une endométrite, une mastite, ou une infection de plaie périnéale ou de l'incision pour césarienne doivent être recherchées aussi. Des complications thromboemboliques (phlébites) doivent être prévenues par un traitement approprié chez les femmes à risque. Les femmes ayant eu une pathologie gravidique (Hypertension artérielle gravidique) ou une pathologie chronique associée à la grossesse (diabète, cardiopathies..) doivent bénéficier d'une réévaluation de leur état de santé et être bilanées dans ce sens. La prise en compte de l'état psychique de la nourrisse ne doit pas être négligée car l'anxiété maternelle, fortement liée à la fatigue et au manque de confiance en soi, dans son nouveau rôle, est fréquente.

Qu'en est-il de la contraception de la femme allaitante ?

Il est très important que les femmes soient au courant qu'il existe bel et bien des risques de tomber enceinte pendant et après l'allaitement. D'où la nécessité d'une méthode contraceptive. Le choix peut être limité pendant l'allaitement, en raison de l'impact que peut avoir une contraception sur la lactation et sur l'enfant allaité. Ainsi, les pilules classiques oestro-progestatives ne sont pas incompatibles avec l'allaitement mais elles sont déconseillées pendant l'allaitement (les œstrogènes qu'elles contiennent induisent une baisse de la sécrétion lactée).

La pilule progestative, surtout la micro dosée ou la micro progestative, est la seule autorisée et demande à être prise de façon assidue pour être efficace. La prise de ces pilules est continue entre deux plaquettes (28 comprimés par plaquette). Un comprimé par jour sans interruption à la même heure, de sorte que l'intervalle entre la prise de 2 comprimés soit toujours de 24 heures. Le premier comprimé doit être pris le premier jour des règles. Le premier comprimé de la plaquette suivante doit être pris obligatoirement le lendemain du jour où la plaquette précédente a été terminée. En cas d'oubli de plus de 3 heures, une autre méthode contraceptive doit être absolument utilisée pendant au moins 7 jours.

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