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L'économiste | Maroc | 28/11/2007
Il s’agit notamment du Maroc, de la Tunisie, l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Egypte, Qatar, d’Oman, des Emirats Arabes Unis, de la Jordanie, du Koweït, Liban et Pakistan. A travers cette ligue, les Etats s’engagent à mettre en commun leurs efforts pour vaincre la maladie. Par ailleurs, cette alliance régionale a aussi pour mission de mettre en place des programmes d’accompagnement des patients et de leurs familles. Il s’agit aussi de renforcer la formation du personnel hospitalier dans la prise en charge des malades et de développer les programmes de recherche. Pour Hussein Gezairy, directeur régional de l’OMS/EMRO, les ressources disponibles pour lutter contre le cancer dans la majorité de ces pays sont non seulement insuffisantes mais aussi consacrées presque exclusivement au traitement. «Une telle approche, bien qu’efficace dans une certaine mesure, ne convient pas. La possibilité de traiter un cancer est directement liée au stade auquel il est diagnostiqué. Dans la plupart des cas, la maladie est détectée trop tard », ajoute Gezairy.
Aussi, la prévention reste la priorité. «On estime que le nombre de patients cancéreux va augmenter au rythme de la croissance de la population. Son vieillissement est aussi un facteur de risque», ajoute le représentant de l’OMS. Pour lui, le cancer peut être réduit grâce à une coordination ample et efficace des approches techniques, administratives et gestionnaires entre les différents partenaires. Ainsi, près de 40% des cas de cancer peuvent être évités en réduisant la consommation d’alcool et en éliminant les éléments cancérigènes sur les lieux de travail. La prescription du vaccin contre le virus de l’hépatite B et contre le cancer utérin est également recommandé. Par ailleurs, l’impact de cette maladie est amplifié par les inégalités en termes d’accès aux soins de santé et aux techniques de prévention disponibles.
Hanane HASSI
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