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Revue de presse

La tuberculose au cœur du congrès des pédiatres maghrébins réunis du 13 au 16 avril à Casablanca

Le matin | Maroc | 16/04/2006

Le 27e congrès maghrébin de pédiatrie, tenu sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI du 13 au 16 avril à Casablanca, a réservé une place importante à la tuberculose. «Cette année, nous inaugurons l'expérience d'un thème maghrébin unique, la tuberculose, pour pouvoir sortir avec des recommandations qui seront transmises aux autorités de tutelle», a expliqué Saïd Afif, président de l'Association des pédiatres à Casablanca et un des organisateurs de ce rendez-vous scientifique.

Après les discours d'inauguration pour remercier les différents participants des différents pays maghrébins, «malgré les aléas politiques» comme l'a signalé un participant, on procède à des hommages. Ainsi les congressistes présents ont rendu hommage au pionnier de la pédiatrie maghrébine, le Tunisien Bachir Hamza, ainsi qu'au jeune pédiatre marocain Amine Slaoui.
Dans ce sens, le pédiatre tunisien, Sahloul Essoussi, a présenté un état des lieux optimiste de la situation de la tuberculose au Maghreb : «La pédiatrie maghrébine peut se féliciter d'un bilan positif. En effet, le taux de mortalité infantile a été presque divisé par cinq dans ces pays. Mais nous devons garder une grande vigilance face aux maladies sous contrôle telles que la rougeole.
Nous devrons également nous tenir prêts à affronter les maladies émergentes comme l'obésité et les maladies cardiovasculaires». L'invité a appelé les pédiatres à s'impliquer davantage avec les autorités. « Nos sociétés savantes ne doivent plus se considérer comme savantes, elles doivent être partie prenante en concertation régulière avec les autorités sanitaires pour élaborer ensemble les politiques de santé», a ajouté M. Essoussi.

Autre temps fort de ce congrès, marqué par l'apport des ONG dans la lutte antituberculeuse, la présidente de l'Association SOS Tuberculose et maladies respiratoires, Zoubida Bouayad, a exposé les différentes actions de son association en présentant le profil d'un malade tuberculeux. «La pauvreté joue un grand rôle dans l'apparition de cette maladie. Et comme vous le savez, notre pays souffre d'un taux de pauvreté de 14 %.
Quant au profil des malades, ils sont 10 % à habiter dans les bidonvilles, 44 % dans des maisons non ensoleillées et 42 % cohabitent dans une ou deux pièces», a lancé cette élue à la Chambre des conseillers qui a pu impliquer ses collègues du Parlement à s'investir dans cette maladie dans le sud du pays. «Nous avons organisé des journées de consultation, de soins et de formation du personnel de santé de la région d'Oued Eddahab et Lagouira en partenariat avec la commission sociale de la Chambre des conseillers», a indiqué Mme Bouayad.
Celle-ci est revenue sur la réponse aberrante au projet soumis par son association au Fonds mondial de la Santé, qui a capoté en raison des succès marocains en matière de lutte contre cette maladie. «Quand nous avons proposé notre projet de lutte contre la tuberculose au Maroc, les responsables du Fonds mondial de la Santé nous ont dit qu'ils ne pourront pas nous financer puisque notre pays a obtenu la médaille de l'OMS dans sa lutte contre cette maladie. Et voilà comment nous avons perdu un soutien», ajoute la présidente de SOS Tuberculose et maladies respiratoires.

Mais, si des succès marocains en matière de lutte contre la tuberculose sont indéniables, il reste que cette maladie représente un problème majeur de santé publique et le restera du moins dans les prochaines années «puisque l'incidence des cas, toutes formes confondues, est actuellement d'environ 87 nouveaux cas pour 100.000 habitants par an.
Ainsi pour aboutir à une réduction significative de l'incidence de la tuberculose dans un contexte de développement économique et humain harmonieux et durable, on doit veiller à ce que les acquis du Programme national de lutte antituberculeuse (PNLAT) soient maintenus et consolidés, que les Objectifs du Millénaire soient réalisés, et surtout mettre en place une stratégie de plaidoyer et de mobilisation sociale en faveur de la lutte contre cette maladie», indiquent les experts, qui ajoutent que cette intervention doit se faire dans le cadre d'un partenariat regroupant tous les professionnels de la santé, décideurs politiques, ONG, sociétés savantes, institutions de recherche et médias

Une maladie de l'adulte jeune
Comme dans beaucoup de pays aux revenus intermédiaires et au développement humain moyen, la tuberculose demeure un problème majeur de santé publique au Maroc. En 2004, 26.780 nouveaux cas de tuberculose, toutes formes, ont été dépistés, ce qui correspond à un taux d'incidence de 87 nouveaux cas pour 100.000 habitants. Au Maroc la tuberculose est une maladie de l'adulte jeune : 70 % des cas ont un âge compris entre 15 et 45 ans. 55 % des cas de tuberculose, toutes formes, surviennent chez l'homme. La tuberculose est particulièrement fréquente dans les zones les plus urbanisées et les plus peuplées du Maroc.
Ce sont les populations des plaines à l'ouest de la chaîne montagneuse de l'Atlas qui sont les plus affectées. L'incidence dans certaines de ces régions, comme les plaines du Gharb et du Saïss, est de l'ordre de 140 nouveaux cas pour 100.000 habitants par an. Le risque de tuberculose est également élevé dans les grandes villes, par exemple, 20 % des nouveaux cas de tuberculose sont notifiés à Casablanca où l'incidence peut dépasser 140 nouveaux cas pour 100.000 habitants par an dans certaines de ses préfectures.

Rachid Tarik

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