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Revue de presse

Bébés à la vanille : un nouvel espoir pour soigner les grands prématurés. Une étude ouvre la voie à de nouvelles thérapeutiques

Le matin | Maroc | 14/01/2006

Des effluves sucrés de vanille se répandent dans la couveuse : bébé suçote, fait mine de mâchonner, de se lécher les lèvres, et même de tendre la bouche pour «saisir» l'odeur. Il aime, manifestement, et son bien-être se mesure à la détente de son corps et à sa respiration aisée.
C'est l'une des découvertes d'une étude conduite par le CNRS et menée au sein du Centre hospitalier universitaire de Hautepierre, à Strasbourg, qui ouvre la voie à des applications thérapeutiques très nouvelles
.

Car ce bébé aux anges, dans la couveuse odorisée, est un grand prématuré, âgé de 26 semaines, un âge où l'une des principales préoccupations des pédiatres est l'apnée dite centrale, une pause répétitive dans la respiration causée par l'immaturité des centres nerveux respiratoires, explique le professeur Jean Messer, néonatalogiste.

Les prématurés détectent les odeurs, ils peuvent les différencier et ils expriment leurs préférences et leurs dégoûts par des mimiques, a découvert Luc Marlier, chercheur au laboratoire de Physiologie appliquée du CNRS, et directeur de l'étude menée de fin 1999 à 2004 à Hautepierre avec un pédiatre, le docteur Christophe Gaugler, et le Pr Messer. Ces thèmes n'avaient fait jusqu'alors l'objet que d'études rares et disparates.
Un bébé soumis à une mauvaise odeur, comme le beurre rance, détourne la tête, grimace et s'agite. C'est tout le contraire pour un bébé baignant dans un parfum de vanille.
Mais ce que l'étude a mis en évidence de particulièrement novateur est l'impact physiologique des odeurs, bonnes ou mauvaises, sur la respiration des prématurés.

Quand se répand une mauvaise odeur, la respiration du bébé ralentit, alors qu'elle s'accélère dans une odeur de vanille, selon Luc Marlier.
L'odeur de vanille a permis de diminuer de 20 à 82% le nombre des apnées selon les bébés, ce qui représente une diminution moyenne de 36% de toutes les apnées des prématurés et de 46% des plus dangereuses (celles entraînant conjointement un ralentissement du rythme cardiaque). Ces expériences ont été pratiquées sur des prématurés qui recevaient des médicaments à base de caféine, le seul traitement connu et appliqué, mais pas toujours efficace, contre les apnées depuis 30 ans, souligne le Pr Messer.
«Or ces médicaments ont des effets secondaires non négligeables : accélération du rythme cardiaque, troubles digestifs, diminution de la circulation sanguine cérébrale, perturbation du sommeil», énumère le pédiatre.

De nombreuses questions restent encore sans réponse et l'équipe tente notamment de déterminer si l'effet physiologique de la vanille pourrait être obtenu avec d'autres odeurs agréables et si un traitement par vanille permettrait de réduire, voire de remplacer les traitements médicamenteux existants, selon le chercheur.
La sensibilité olfactive découverte chez les prématurés aura aussi un impact immense sur leur environnement immédiat, avec en premier lieu la recherche de produits désinfectants moins agressifs et moins désagréables pour les tout-petits.

60.000 nouveaux-nés par an nécessitent une réanimation au Maroc
Il fut un temps où pour une grossesse de moins de 32 semaines (7 mois), le décès était quasiment inévitable, mais depuis 1997 et grâce aux progrès de la médecine, surtout en matière de réanimation néonatale, des prématurés de 26 semaines (5 mois et 2 semaines) peuvent être pris en charge et survivre.
Au Maroc, on estime à 60.000 le nombre de nouveau-nés par an qui nécessitent une réanimation et dont plus de 50 % sont des prématurés, les secteurs public et libéral ne disposent que de 100 postes matériels indispensables pour une prise en charge correcte des prématurés, essentiellement dans l'axe Rabat-Casablanca, affirme Dr Cherkaoui.
Seulement quelques centres spécialisés en réanimation néonatale et pédiatrique, notamment en France, aux Etats-Unis, en Australie, et en Suède et depuis quelques années au Maroc, disposent des possibilités technologiques et des compétences humaines pour assurer une vie normale à des nouveaux-nés de 25 semaines.

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