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Revue de presse

«L'accès aux soins est difficile vu le coût élevé» : 10 % des malades reçus au service sont des jeunes

Le matin | Maroc | 21/10/2007

Interview : Pr Adil Benssouda, réanimateur à la Ligue des maladies cardio-vasculaires auprès de l'hôpital Avicenne. Le Collège marocain interdisciplinaire du cœur et des vaisseaux a organisé les 19 et 20 octobre à Rabat son XIe congrès annuel. Détails.Le Matin : Parlez-nous du séminaire sur les maladies vasculaires ? Adil Benssouda : Ce séminaire, qui en est à sa 11e édition, a permis d'assurer l'information médicale continue en faveur des professionnels et de mettre à la portée des jeunes médecins des conférenciers étrangers et marocains pour leur parler des dernières innovations, conseils et recommandations en matière de pathologies cardiovasculaires.

Le séminaire a été également une occasion pour parler des dernières innovations thérapeutiques dans le domaine technique et pharmacologique et d'exposer les résultats des travaux de recherche lancés par les médecins de la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires, tout en les comparant avec les résultats d'équipes de renom au niveau international.
Il faut souligner que le séminaire s'est déroulé cette année en deux phases.

La première partie a été consacrée à l'état de l'art de l'imagerie cardiaque. La deuxième partie a été dédiée aux dernières innovations dans le domaine de la chirurgie.

Quelles sont les maladies cardio-vasculaires les plus fréquentes au Maroc ?

Nous avons de plus en plus de malades souffrant de cardiopathie ischémique. Il s'agit de la pathologie coronaire, qui est probablement due à la modification progressive du mode de vie des Marocains. En effet, nous opérons de plus en plus de malades jeunes souffrant de ces pathologies qui avant quelques années, ne se déclenchaient que chez des personnes assez âgées.

Il faut savoir que 10% des malades souffrant de pathologies cardio-vasculaires reçus à l'hôpital Avicenne sont des jeunes.
Ce fait est le fruit de plusieurs facteurs.

Le tabagisme passif peut augmenter les risques cardiovasculaires chez les femmes. Le diabète peut aussi être un facteur déclenchant.
L'inactivité physique double également le risque de développer une maladie cardiovasculaire et augmente le risque d'hypertension. A cela s'ajoute le problème de l'obésité qui augmente le risque de mort prématurée due à des problèmes cardiovasculaires.

Est-ce que tous les malades sont pris en charge ?

Il est malheureusement toujours difficile d'accéder aux soins cardiovasculaires qui demeurent très onéreux. Certes, nous avons pu développer un excellent service qui regroupe les professeurs les plus reconnus dans ce domaine et qui use des technologies les plus pointues qui nous permettent de nous comparer avec les services les plus performants en France où aux Etats Unis. Il est quand même important de souligner que l'AMO a donné la possibilité à différentes franges de la population d'accéder à cette médecine onéreuse d'une manière directe.

Quelles sont les thérapies adoptées en cas de diagnostic de maladie cardio-vasculaire ?

Il existe une panoplie de traitements médicaux mis à la disposition de cardiologues pour pouvoir améliorer la qualité de vie des patients touchés par les maladies cardio-vasculaires.

En effet, les laboratoires pharmaceutiques marocains mettent à la disposition du corps médical les molécules les plus rentables en terme de coût/ efficacité, même si ces molécules restent quand même assez chères et difficiles d'accès pour une large frange de la population. Par ailleurs, il existe des procédures endovasculaires qui se développent d'une manière très indépendantes.

L'adoption de ces techniques peut dans certains cas nous éviter de recourir à la chirurgie.

Ces techniques peuvent par exemple permettre de dilater une artère ou une valve en introduisant seulement un appareil à travers les vaisseaux. La chirurgie reste enfin le dernier recours pour soigner un patient et ce à travers les opérations à cœur ouvert.

Quel est le taux de réussite des opérations ?

Nous pouvons nous targuer d'avoir un taux de réussite d'opération assez important, qui est de 98,5%. Les professionnels travaillent aujourd'hui dans un cadre serein et très convivial. Ce n'est plus désormais un challenge pour nous que de réussir des interventions chirurgicales dans notre institution. C'est une chirurgie qui est entrée dans les mœurs.

Depuis la création de ce service, nous avons pu opérer près de 3.000 malades à raison de 350 malades par an.

Les opérations à cœur ouvert sont devenues moins pénibles et moins disgracieuses et que les traces d'incision sont de plus en plus esthétiques, grâce notamment à l'appareillage très sophistiqué dont nous disposons.

Fiche technique

Depuis mai 1995, un nouveau centre de chirurgie cardiovasculaire est devenu opérationnel à l'hôpital universitaire Ibn Sina de Rabat.

Il s'agit d'un centre moderne, avec un équipement technologique de pointe, qui s'intègre dans les structures de la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires en véritable pôle médicochirurgical traitant de la pathologie cardiovasculaire.
Le centre est également un espace de formation.

Il accueille des médecins, des chirurgiens, des assistants, des internes et des résidents, ainsi que du personnel technique et paramédical. Il participe ainsi à un programme intense de formation et d'enseignement.

Propos recueillis par Yousra Amrani

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