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Revue de presse

Cancers : mieux connaître pour mieux agir

Albayane | Maroc | 15/10/2007

Le cancer est un véritable fléau sanitaire et social. Il isole, il exclut, il tue aussi. Mais le cancer n’est pas une fatalité. Notre ambition est de faire reculer cette maladie et aussi de changer son image dans notre société. Il faut pour cela éviter tous les cancers qui peuvent être évités. Accroître les chances de guérison par un dépistage plus précoce et par des soins de meilleure qualité, partout et pour tous.

Vaincre le cancer : informer, communiquer et éduquer
Pour vaincre le cancer, le meilleur moyen dont nous disposons reste la prévention, la prévention ne peut se concevoir et ne peut porter ses fruits que si les messages passent. Pour que les messages de prévention passent, pour que le dépistage précoce puisse se développer, pour que les personnes malades et leurs proches soient mieux compris et mieux accompagnés, il faut d’abord mieux informer chacune et chacun de nos concitoyens.
Les chaînes de radio et de télévision, les magazines et les journaux hésitent de moins en moins à aborder ce sujet difficile. Certains, s’engagent fortement. Ils participent à la mobilisation nationale de lutte contre le cancer. Grâce à eux, on entend mieux la voix des professionnels que se soit lors des séminaires, des tables rondes, des interview... C’est là un grand progrès. Nous vaincrons cet ennemi commun si nous savons le désigner, si nous apprenons à le combattre aussi avec des mots, si chacun peut prendre sa part de l’effort de prévention, de soin et d’accompagnement qu’exige la lutte contre cette maladie.

Prévention et dépistage
Les politiques de prévention ont également beaucoup progressé ces dernières années grâce aux nombreuses campagnes de communication entreprises aussi bien par le ministère de la Santé que par les ONG. Il y avait là une priorité.
A ce titre nous ne cesserons pas de dire et de répéter sur ces mêmes colonnes toute l’importance que revêt aujourd’hui la lutte contre le tabac qui est un réel combat pour la vie. Le cancer du poumon, chacun le sait, est très dangereux. Il est l’un de ceux que nous pouvons le plus facilement éviter, tout simplement en ne fumant pas et en n’exposant pas les autres à la fumée. Le dépistage systématique du cancer doit s’inscrire dans le cadre d’une politique nationale de lutte contre ce mal.
Le dépistage systématique du cancer du sein et celui du col de l’utérus devraient pouvoir bénéficier d’une approche particulière car ce sont des cancers qui ne cessent de croître au sein de notre population au moment où ils peuvent être évités.
Au cours des dernières décennies, de nombreuses données ont été accumulées concernant les causes des cancers. Nombre de ces causes sont modifiables. Le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’excès pondéral, la sédentarité, la consommation d’alcool et l’exposition excessive au soleil sont autant de facteurs de risques modifiables, bien documentés de plusieurs formes de cancers. On peut affirmer aujourd’hui que 60 à 80% des cancers sont liés à l’environnement. En effet, il est admis que le tabagisme, à lui seul, explique environ 30% des cas de cancers et des décès par cancers L’exposition à la fumée du tabac augmente le risque de plusieurs types de cancers, notamment le cancer du colon et du rectum, de la vessie, du col de l’utérus, de l’œsophage, du rein, du larynx, de la cavité buccale et du pancréas.

Afin de lutter contre ce mal qui ronge une partie de notre population, le ministère de la Santé a élaboré une stratégie nationale de lutte qui vise en particulier à :

  • Prioriser les cancers en fonction de leur fréquence, leur létalité et leur vulnérabilité.
  • Promouvoir la prévention du cancer
  • Développer l’infrastructure médicale requise
  • Faciliter l’accès aux soins aux malades cancéreux
  • Améliorer la qualité des soins
  • Développer les soins palliatifs et le soutien psychologique des malades
  • Mettre en place un système de surveillance du cancer

En matière de prévention du cancer, il est utile de rappeler la lutte contre le tabagisme et la promotion d’un mode de vie sain dans le milieu scolaire et dans les espaces pour jeunes.
En matière de diagnostic précoce, l’amélioration de la formation des médecins généralistes travaillant dans les structures de soins de santé de base a été entreprise au niveau de certains centres, par ailleurs, une formation des médecins de proximité pour le diagnostic précoce des cancers de l’enfant à été réalisée en 2006 et, en 2007, une convention en matière de dépistage du cancer du sein par télémammographie, a été établie entre BRUMAMMO de Bruxelles, l’Association Lalla Selma de lutte contre le cancer, le ministère de la Santé et le Conseil régional de Rabat-Salé-Zemmour-Zaiers.

Sur le plan de la prise en charge des malades cancéreux, le ministère de la Santé, avec la contribution de plusieurs partenaires, a engagé un vaste programme de création de centres régionaux d’oncologie afin d’offrir des prestations aux patients au niveau de leurs régions de résidence afin de leur éviter les contraintes des déplacements et les frais liés aux voyages, aux logements et autres.

La prise en charge du cancer : une priorité nationale
On estime le nombre de nouveaux cas de cancer, dans notre pays entre 30.000 et 40.000 par an, seuls 12.000 cas sont pris en charge. Selon les données de l’Institut national d’oncologie, plus de 88.000 malades ont consulté entre 1986 et 2006. Plus de la moitié (58%) sont des femmes. Le cancer du sein occupe la première place avec 20% des cas, suivi du cancer du col de l’utérus 13%, les Lymphomes 7%, le cancer pulmonaire 6% et le cancer colorectal 5,6%.
Chez l’homme, les données recueillies entre 2000 et 2006, montrent que le cancer du poumon occupe la première place, suivi du Lymphome, des cancers du cavum et de la peau. Les cancers colorectaux, quand a eux, occupent la 5e place chez l’homme et la 3e chez la femme. Signalons que 50% des femmes cancéreuses ont moins de 46 ans et la majorité d’entre elles arrive aux différents centres spécialisés du cancer à des stades très tardifs, ce qui rend leur prise en charge très lourde, très contraignante, très onéreuse et malheureusement souvent inefficace.
Le Maroc disposera en 2008 de 8 centres anticancéreux (4 actuellement fonctionnels) et il est prévu à moyen terme d’en doter les différentes régions du Maroc. Le secteur privé offre quant à lui 4 centres d’oncologie.

Partenariat de lutte contre le cancer : une solidarité agissante
Les ONG jouent un rôle très important dans la lutte contre le cancer au Maroc. Parmi les associations qui excellent dans ce domaine, il y a lieu de signaler les actions déterminantes qui sont entreprises par l’Association Lalla Selma de lutte contre le cancer, cette association apporte son appui constant en matière de :

  • Amélioration de l’accessibilité et de la qualité des soins (organisation de l’offre de soins, création et équipement des maisons de vie à proximité des centres anticancéreux)
  • Elaboration des stratégies de communication
  • Mise en place de registres du cancer
  • Recherche clinique et opérationnelle.

La fondation Mohammed V pour la solidarité contribue au financement de la construction de certains centres anticancéreux régionaux dans le cadre d’un large partenariat initié par SM le Roi Mohammed VI.
D’autres associations contribuent également à la prise en charge des enfants cancéreux, à la formation des médecins de proximité et des infirmiers pour permettre d’établir un diagnostic précoce.
Sur le plan international un projet de partenariat sur la formation au cancer est en cours avec l’institut Gustave Roussy.
Par ailleurs, l’apport de l’AIEA a depuis longtemps contribué à assurer l’amélioration des performances des ressources humaines et matérielles en matière de la radio-oncologie et de la radioprotection ainsi que dans le domaine de la médecine nucléaire.

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