Réunis à Dar-es-Salam en Tanzanie, les membres de ce nouveau partenariat mondial sont des représentants de gouvernements, des agences de l’ONU, d’ONG. Mais également des professionnels de santé, des donateurs publics ou privés, des fondations et institutions universitaires et de recherches. Leur mission est claire : œuvrer pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Autrement dit réduire la mortalité infantile des deux tiers et la mortalité maternelle des trois quart d’ici 2015. La tâche est rude. Elle exige une coordination entre les différents partenaires et agences qui interviennent sur le terrain. C’est la raison pour laquelle ce programme a vu le jour. " La santé maternelle est un problème complexe nécessitant une série de compétences. Aucun des partenaires n’est en mesure d’en venir à bout tout seul ", explique le Dr Luc de Bernis, du Fonds des Nations-Unies pour la Population et membre du nouveau Partenariat. " Celui-ci va organiser un plaidoyer et harmoniser les messages afin que tous les partenaires travaillent dans le même but ".
Il y a urgence. Chaque minute dans le monde, une femme meurt en donnant la vie.