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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 01/10/2007
Les résultats de cette étude montrent ainsi que les hépatites virales continuent à sévir dans notre pays en l’absence d’un plan national pour lutter contre ce fléau. L’association SOS Hépatites se donne pour mission, depuis des années déjà, d’attirer l’attention sur la croissance de l’hépatite C au Maroc. SOS Hépatites estime que 300.000 personnes sont porteuses de ce virus, mais admet que ce chiffre reste, cependant, sous-évalué faute de recensement et de dépistage. En plus, des centaines de malades se retrouvent privés du traitement en raison des coûts qui restent inabordables pour les personnes qui ne disposent pas de couverture sociale. Pour ceux qui sont affiliés à la CNSS, ces derniers ne récupèrent que 70% des coûts. Les 30% restants sont à leur charge. Ce qui revient à dire qu’ils n’ont toujours pas accès aux soins. Le Forum a réuni plusieurs associations du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et de Libye ainsi que des acteurs nationaux et internationaux pour débattre de cette maladie qui touche environ 180 millions de personnes dans le monde. L’association belge Carrefour Hépatites-Aide et Contact (CHAC) a été l’invité d’honneur de cette rencontre. L’occasion pour cette association de porter le message des malades atteints de la maladie en Belgique. Si l’hépatite B est la maladie sexuellement transmissible la plus répandue sur la planète, l’hépatite C, elle, inquiète encore plus les autorités de la santé publique. Selon les estimations de l’OMS, 3% de la population mondiale seraient infectés par ce virus.
A titre indicatif, l’hépatite est une maladie du foie qui signifie «inflammation du foie». Elle peut être causée par des infectons virales, des parasites, des bactéries, des produits chimiques, une maladie auto-immune, des drogues ou l’alcool. L’hépatite C, qui peut provoquer des dégâts du foie et éventuellement un cancer du foie ou une défaillance hépatique, se transmet principalement par voie sanguine. Il faut être extrêmement vigilant sur certaines pratiques à hauts risques : utilisation de seringues à usage multiple, mauvaise stérilisation de matériel d’endoscopie ou de chirurgie (soins dentaires), mais aussi pratique de tatouage ou du piercing avec du matériel non jetable.
La bonne nouvelle est que l’hépatite B peut être évitée par la vaccination et l’hépatite C peut être guérie dans de nombreux cas.
Par : Leila Zerrour
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