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Revue de presse

Journée du lymphome : Un cancer du sang mortel 

Le matin | Maroc | 18/09/2007

Au Maroc, 1.500 nouveaux cas seraient diagnostiqués chaque année. «Apprenons à connaître nos ganglions », tel était le thème de la quatrième édition de la Journée mondiale du lymphome qui s'est déroulée samedi dernier. Cette journée fut une occasion pour mieux connaître le système lymphatique. «Les ganglions lymphatiques ont la forme d'un haricot, mesurent un peu moins de 1 cm de long et se trouvent à des endroits stratégiques du corps humain : aines, aisselles, cou, estomac, bassin, poitrine. Bien que personne ne connaisse leur nombre exact dans le corps, on en comptabilise plus d'une centaine de la têtes aux pieds», explique le professeur Asmaa Quessar, présidente de la Société marocaine d'hématologie.

En effet, même si la majorité des Marocains connaissent les parties du corps humain et leurs liens avec la santé, une grande partie d'entre eux ignore tout sur les ganglions lymphatiques et leur relation avec le lymphome, un cancer dangereux. D'après les médecins, le lymphome est un terme général pour désigner un cancer du système lymphatique.
C'est la forme la plus commune du cancer du sang. Il représente le 3ème cancer le plus répandu chez les enfants. C'est une tumeur qui se développe dans les tissus appelés organes lymphoïdes, mais ayant la particularité de pouvoir également apparaître au niveau d'autres organes. Il n'existe pas moins de 30 types de lymphomes que l'on peut classer en deux grandes catégories : la maladie de Hodgkin et les lymphomes non hodgkiniens (LNH).

Contrairement à la deuxième variante, la maladie de Hodgkin est plutôt rare. En effet, elle ne concerne qu'un cas de lymphome dépisté sur sept, alors que le lymphome non hodgkinien, lui, a vu son incidence grimper de 80% depuis les années 70.
De ce fait, dans le monde, pas moins d'un million de malades souffrent du lymphome. Au Maroc, 1.500 nouveaux cas seraient diagnostiqués chaque année, portant le nombre total des Marocains atteints de ce mal à plus de 7.500. Selon une enquête réalisée par l'association de lutte contre le lymphome « Lymphoma coalition » auprès de 504 patients, 74% d'entre eux ignorent que le lymphome est une forme de cancer et 51% des interviewés n'ont jamais entendu parler de cette maladie. «Mieux connaître les ganglions aide à mieux comprendre leur importance dans le système lymphatique et à les combattre. Avant tout, cela aide à détecter les premiers symptômes», rappelle le professeur Quessar.

Effectivement, la connaissance du système lymphatique permet de mieux appréhender les signes et les symptômes du lymphome, car plus tôt ces derniers détectés, meilleures seront les chances de guérison chez les patients. Par ailleurs, les patients non soumis au traitement décèdent généralement dans les six mois. «La symptomatologie des lymphomes peut être banale. Elle s'assimile facilement à d'autres maladies plus bénignes comme la grippe ou la fatigue», indique Asmaa Quessar.
Aussi les symptômes sont des grosseurs indolores au niveau du cou, des aisselles ou de l'aine. Des grosseurs peuvent également apparaître parfois sur l'estomac, le système nerveux ou la peau. Quant aux autres signes, figurent les sueurs nocturnes, une fièvre inexplicable, une perte de poids, une grande fatigue, la toux, les difficultés respiratoires, et une constante démangeaison sur tout le corps.

La persistance de tels symptômes implique la nécessité de consulter un médecin pour dépister un éventuel lymphome et garantir de meilleures chances de le traiter grâce notamment à la chimiothérapie, l'administration d'anticorps monoclonaux, la radiothérapie et la greffe de cellules sanguines saines.
«La moitié des malades peuvent guérir si le diagnostic est précoce et si le traitement est adapté au type de lymphome», ajoute le professeur Quessar. Il existe en effet de nombreuses sortes de lymphomes, et la majeure partie d'entre eux se développe dans les ganglions lymphatiques.

Le système lymphatique

Le système lymphatique est rempli d'un liquide, appelé lymphe, qui transporte des nutriments, des déchets et des globules blancs (lymphocytes) à travers le corps par le biais du sang.
Lorsque les lymphocytes se développent anormalement ou ne disparaissent pas du système, ils s'accumulent dans les ganglions lymphatiques et forment des tumeurs.

A la différence du réseau sanguin, le système lymphatique ne comporte pas d'organe assurant le rôle de pompe.
La circulation résulte des mouvements du corps, des contractions des muscles, des contractions des fibres lisses des parois des vaisseaux lymphatiques, et le fait que les plus gros vaisseaux possèdent des valvules pour empêcher le reflux.
Si les mouvements du corps ou l'activité physique s'intensifient, la lymphe circulera plus rapidement : approximativement à 100 ml de lymphe par heure dans le canal thoracique d'un homme au repos, alors que durant un exercice, ce flux peut être 10 à 30 fois plus élevé. Concernant la lymphe, elle est tout d'abord filtrée dans les ganglions lymphatiques (pour les distinguer des ganglions nerveux). Lorsqu'elle les traverse, elle est débarrassée des substances étrangères.
Ces substances restent emprisonnées à l'intérieur du ganglion où des macrophages se chargent de les détruire par phagocytose, les lymphocytes T détruisent ces substances en libérant divers agents et les lymphocytes B en produisant des anticorps.

Rajaa Kantaoui

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