Ainsi, le nouveau cadre donnera la priorité à plusieurs programmes de santé revêtant un caractère urgent dans la politique sanitaire, est-il indiqué. A noter que le CCS (Country Cooperation Strategy en anglais) s’inscrit dans le cadre des axes stratégiques fixés dans la vision «santé à l’horizon 2020» du ministère de tutelle.
«L’organisation onusienne accompagne les grands chantiers en cours aussi bien au niveau de la couverture sanitaire et la réforme hospitalière qu’au niveau des changements démographiques et des variations épidémiques que connaît le Maroc», souligne de son côté Mohamed Biadillah, le ministre de la Santé.

Il souhaite toutefois que cette coopération débouche sur l’échange d’expertises et l’accompagnement dans la bonne gouvernance, la mise en application de la couverture sanitaire et l’accès aux services de base.

Prévention des risques émergents

Parmi les principales orientations stratégiques du CCS, figure la généralisation de la réforme hospitalière. Ceci passe d’abord par le développement des soins de santé de base et de la prévention des risques émergents outre la recherche en santé.
Parmi les autres prérogatives de ce nouveau programme: renforcer les actions de prévention, consolider les programmes de lutte contre les maladies transmissibles et améliorer l’accès aux soins. Le cadre stratégique de coopération vise également à renforcer le déficit des effectifs du personnel de soins, la revalorisation du rôle des ressources humaines dans le secteur de la santé.
Pour rappel, la coopération de l’OMS pour la période 2004-2007 a été axée sur trois composantes, à savoir le développement des instruments nécessaires à la planification et à l’orientation de la politique sanitaire, l’appui à la gestion décentralisée du système de santé et le renforcement du partenariat technique.