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Le matin | Maroc | 10/07/2007
C'est aussi un acte de solidarité, qui permet d'améliorer le niveau de santé de toute une population. A ce propos, les recherches relatives au domaine de vaccination avancent en parallèle avec la diminution du taux de mortalité. C'est le cas de la BCG (Bacille Calmette et Guérin), dont le test ne se fait plus de manière systématique. Depuis quelques années, les pédiatres se fient uniquement à la cicatrice engendrée par la première immunisation.
Les chercheurs ont découvert que la réinjection du microbe n'est pas d'une grande importance pour un nourrisson déjà immunisés (dont le premier vaccin au BCG a réussit).
C'est donc, l'occasion de rappeler à certains parents que le fameux
«rappel» de tuberculose qui se faisait à 7 mois n'a plus
lieu.
Néanmoins, au Maroc, les familles ne peuvent déclarer une naissance
à l'état civil (délai de 30 jours) s'ils ne fournissent
pas un certificat de vaccination BCG. Cela revient à rendre cette immunisation
obligatoire le premier mois.
En quoi consiste l'acte de vacciner ? Comment la vaccination protège-t-elle
des maladies ? Et que propose le calendrier de vaccination marocain ?
Depuis que le principe de la vaccination a été découvert
au siècle dernier, des millions et des millions d'enfants et d'adultes
ont pu échapper aux maladies infectieuses les plus graves et aux épidémies.
Entre le premier vaccin à base de virus atténué, mis au point par Louis Pasteur, en 1885, et le premier vaccin obtenu par génie génétique (contre l'hépatite B), en 1980, de nombreux succès peuvent être portés au crédit de la vaccination. Le plus éclatant étant l'éradication du virus de la variole, qui a disparu de la surface du globe en 1977.
L'Organisation Mondiale de la Santé organise des journées de
vaccination gigantesque dans les pays en voie de développement, durant
lesquelles des millions d'enfants sont vaccinés. Et ce afin de venir
au bout de nombreuses maladies dues à des virus qui ne peuvent survivre
que dans un organisme humain (Rougeole, varicelle, hépatite B, coqueluche…)
Toutefois, le principe de vaccination est très simple : Il s'agit d'inoculer
un microbe (virus ou bactérie) atténué ou tué pour
permettre à l'organisme de fabriquer ses propres moyens de défense
(les anticorps) sans pourtant être malade.
Afin de simplifier l'idée, on peut présenter le principe de l'immunité sous forme de mémoire. En introduisant un microbe (dont on a enlevé le poison) dans le corps humain, ce dernier se rappelle de sa forme et fabrique des anticorps adéquats. Lors d'une vraie contamination, l'organisme reconnaît le virus, se rappelle de sa forme du virus, et le détruit. Mais, comme toute mémoire, celle-ci nécessite un certain entretien. C'est pourquoi il est nécessaire pour certains vaccins de faire des rappels.
Concrètement, la vaccination prépare efficacement l'organisme à réagir à la présence de certaines bactéries ou virus. Une infime quantité de l'agent infectieux, rendu inoffensif, est injecté à l'enfant, dont le corps développe une importante défense immunitaire. Cette capacité de l'organisme à se défendre contre une maladie particulière persistera souvent plusieurs années. Cependant, pour être efficace, la vaccination doit être bien faite.
Toutes les doses doivent être données en respectant le calendrier
recommandé. Les rappels doivent être faits à heure et à
temps, afin de renforcer progressivement l'action du vaccin et de la rendre
permanente. En effet, une série de vaccinations interrompue ou inachevée
peut compromettre l'efficacité de ce traitement.
Cependant, il existe trois moments privilégiés pour procéder
aux vaccinations : Entre 3 et 15 mois, à 6 ans, (avant l'entrée
en primaire) et à 11 ou 12 ans, juste avant le passage en études
secondaires.
Mis à part la vaccination contre la tuberculose, les vaccins recommandés entre 3 et 15 mois sont ceux de la poliomyélite, de la diphtérie, du tétanos et de la coqueluche (combiné DTP). Sont également administrés à cet âge le vaccin de la méningite liée à l'Haemophiulus influenza de type B, ainsi que le vaccin de l'hépatite B. Ces vaccins s'inoculent en plusieurs étapes.
A 15 mois, c'est le temps du vaccin contre la rougeole, la rubéole,
et les oreillons.
A 6 ans, le médecin procède à un rappel polio - diphtérie
- tétanos. On vaccine également contre la rougeole et les oreillons
les enfants qui ne l'auraient pas encore été.
A 11 ou 12 ans, les enfants qui avaient été vaccinés à quinze mois reçoivent des rappels contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. Si cela n'a pas encore été fait, on procède également à la vaccination contre l'hépatite B qui se fait en trois injections.
Il est vrai que la vaccination n'est souvent pas douloureuse mais parfois elle
a des effets secondaires un peu déplaisants.
Ainsi, par exemple, le vaccin de la rougeole peut provoquer une légère
douleur au niveau de l'injection ou même susciter, chez certains enfants,
une poussée de fièvre.
Toutefois, il faut savoir que les produits utilisés pour les
vaccins sont soumis à de très nombreux contrôles médicaux.
Les petits effets secondaires que nous avons décrit sont donc sans commune
mesure avec les vrais et dangereux symptômes de
la maladie elle-même !
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Rajaa Kantaoui
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