«Ce centre évite les désagréments pour les patients qui doivent effectuer de multiples voyages entre l’hôpital et leurs lieux de résidence ce qui affecte largement leurs petites bourses», explique le professeur Benider, membre de l’association. A ce niveau, il convient de signaler que le problème d’hébergement est l’un des facteurs les plus déterminants de l’abandon du traitement par les malades. Le transport à l’hôpital (à une dizaine de minutes) est aussi assuré par le biais d’un minibus.

Le confort étant une priorité, le centre, équipé de téléviseurs, se compose de 20 chambres de 2 lits chacun. La nourriture étant aussi servie, une cuisine a été aménagée. Et pour donner un air agréable aux séjours des admis, un jardin s’étale tout autour du centre. Une salle de consultations et de soins assure l’assistance médicale.

L’admission en hébergement se fait par ordre de priorité. Ainsi sont acceptés en premier les malades dont le lieu de résidence est le plus éloigné du centre d’oncologie, et ceux ayant des ressources limitées. Enfin, les patients en cours de traitement ambulatoire sont adressés au centre par le médecin traitant.

La première Maison de vie qui est opérationnelle depuis janvier 2007, a déjà accueilli 1.000 personnes. Viennent en premier les malades en provenance de la région de Chaouia-Ourdigha avec 33%. Ils sont suivis par ceux venant de Doukala Abda et de Tadla Azilal avec 17% pour chacune des deux régions. 14% viennent de la région de Marrakech Tansift et El Haouz, 11% de Souss Massa Drâa, et 10% de Tanger Tétouan. Les 25% restants sont en provenance des autres régions du Royaume. Par ailleurs, il faut signaler que le taux global d’occupation de ce centre est de 83%. Ainsi la création d’un autre centre à Casablanca est en cours d’études.

Jalal BAAZI