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Hespress | Maroc | 30/11/2022
Grippe, bronchiolite, toux, Covid-19… Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Maroc assurent que la situation actuelle relative à la grippe saisonnière et aux variants « ne doit en aucun cas inquiéter la population ».
En réponse à des informations qui circulent concernant les décès suite à la grippe saisonnière, le ministère de la santé et le bureau de l’OMS au Maroc ont tenu à rassurer les Marocains en affirmant que la situation actuelle ne nécessite aucune inquiétude et qu’ils « surveillent la situation de très près et recommandent les mesures de prévention habituelles ».
Dans un communiqué conjoint rendu public récemment, les deux entités précisent que « le système de surveillance de la grippe au Maroc fonctionne pleinement et génère toutes les données nécessaires aux actions de prévention et de riposte », notant que « jusqu’à présent, aucune recrudescence anormale des cas de grippe saisonnière n’a été observée au Maroc ».
Concernant l’émergence d’une nouvelle mutation du virus de la grippe, les autorités sanitaires soulignent que « les virus circulants sont régulièrement testés au niveau du Centre national de référence de la grippe et aucun nouveau type n’a été décelé ».
« Le principal virus circulant pour cette saison, au Maroc et à l’échelle mondiale, est le virus grippal A (H1N1), un virus humain qui est en circulation depuis 2010 lors de chaque saison grippale », font-elles savoir.
Les virus grippaux surgissent chaque année, principalement lors de la période hivernale, et se caractérisent souvent par l’apparition d’une forte fièvre, de toux, de douleurs musculaires et articulaires, de maux de gorge… des symptômes qui peuvent parfois durer jusqu’à deux semaines. Tout comme le Covid-19, la grippe saisonnière se propage facilement et sa transmission peut être plus rapide dans les établissements les plus fréquentés, tels que les écoles, les terrains, les milieux de travail…
Selon le MSPS et l’OMS, cette grippe peut toucher n’importe quel groupe d’âge notant que la plupart des cas guérissent rapidement « sans avoir besoin de traitement médical », toutefois, « le risque de complications, ou dans certains cas de décès concerne essentiellement les groupes vulnérables : femmes enceintes, enfants âgés de 6 mois à 5 ans, personnes âgées et personnes souffrant de maladies chroniques ».
L’OMS avait déclaré précédemment que l’épidémie saisonnière est responsable, sur une échelle internationale, de plus d’un milliard de cas de maladies graves annuellement et 290.000 à 650.000 décès et estime que 99 % des décès d’enfants de moins de 5 ans atteints d’infections des voies respiratoires inférieures associées à la grippe surviennent dans les pays en développement.
C’est par ailleurs la raison pour laquelle les deux entités sanitaires « continuent de conseiller la vaccination annuelle des personnes appartenant à ces groupes à haut risque, ainsi que des professionnels de la santé », rappelant que « toute personne peut contribuer à limiter la propagation de la grippe en prenant des précautions simples, comme se laver régulièrement les mains, éviter de sortir si elle présente des symptômes grippaux et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux de son coude ».
A noter que le traitement de la grippe reste un traitement non spécifique et le médicament antiviral devra être réservé aux cas d’infections aiguës sévères, pris en charge en hospitalisation dans les 48 heures suivant le début des manifestations cliniques.
Zaina Jnina
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