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Hespress | Maroc | 12/10/2022
Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale a lancé, mercredi 12 octobre, la campagne de vaccination contre le Papillomavirus Humains (HPV) visant la prévention contre les cancers du col de l’utérus.
Cette nouvelle campagne s’inscrit dans le cadre du Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2020-2029 et du Programme gouvernemental 2021-2026. L’objectif de la vaccination contre le HPV est la prévention et la réduction de la survenue de lésions précancéreuses génitales au niveau des cancers du col de l’utérus et du CCU dus à certains types oncogènes du HPV. Elle concrétise l’engagement du Royaume dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus avec comme objectif progressif d’atteindre un taux de couverture vaccinale dépassant 90% de la population ciblée d’ici 2025.
Ce nouveau vaccin fait désormais partie du Calendrier National de Vaccination du ministère. Son introduction est conforme aux objectifs de la stratégie de vaccination de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui vise l’élimination du CCU en tant que problème de santé publique. La campagne intervient notamment suite aux recommandations élaborées en 2010 par le Comité National Technique et Scientifique Consultatif de Vaccination et confirmées cette année. Il semble que ce comité a réussi à approuver l’efficacité du vaccin contre le HPV, surtout pour les personnes concernées.
Cependant, la population visée par ce programme est les filles âgées de 11 ans. La vaccination sera ainsi répartie en 2 doses qui nécessitent obligatoirement un intervalle de 6 mois entre les deux. Elle sera organisée au niveau de tous les Établissements de Soins de Santé Primaire (ESSP) sous forme d’unités fixes et mobiles.
Le ministère de la Santé a tâché d’organiser des formations pour le personnel de santé qui va s’occuper de la vaccination afin de garantir le succès de la campagne et son déroulement. Elles portent sur les différents aspects techniques et programmatiques de cette opération et s’alignent avec les directives nationales. Le ministère a également élaboré un plan national d’introduction du vaccin et un guide pour assurer la pertinence de la campagne.
Selon une source spécialisée sollicitée par Hespress FR, le vaccin qui sera utilisé lors de la campagne est nommé “GARDASIL”. Il s’agit d’une suspension préparée à partir des particules pseudo-virales (VLP) hautement purifiées de la capside majeure recombinante (L1) protéine des HPV de types 6,11,16,18.
Il sera administré par voie intramusculaire, et non intravasculaire, dans la région deltoïde qui représente la partie supérieure du bras ou sera injecté dans la zone antérolatérale supérieure de la cuisse.
Le vaccin pourra présenter des effets indésirables après son injection tels que la douleur, érythème, le gonflement, ecchymoses, prurit et ce au niveau de la partie où celui-ci a été administré, a ajouté la même source, notant que la fièvre est également l’un des éléments les plus fréquents qui peuvent apparaître ensuite.
C’est d’ailleurs pour cela que le ministère a exigé, par mesure de précaution, une période d’observation de 15 minutes après l’injection afin de vérifier si la vaccinée présente l’un de ces symptômes ou est hypersensible au composant du vaccin.
Zaina Jnina
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