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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 07/06/2022
Le ministère de la santé et de la protection sociale a dévoilé les résultats de son enquête nationale sur la nutrition. Il ressort de cette enquête que l’obésité gagne du terrain au Maroc. Elle progresse plus rapidement en milieu urbain que rural. Selon les principaux indicateurs de cette enquête nationale 2019-2020, 28,4% des Marocaines sont obèses.
Ce taux est plus élevé en milieu urbain que rural avec respectivement 32% et 21,8%. Parmi les facteurs en cause figurent la malbouffe, la malnutrition, la sédentarité, le manque d’activité sportive… La modification des habitudes alimentaires est aussi un facteur aggravant (snacks, fast-foods…).
Selon l’OMS, l’obésité entraîne une série de maladies non transmissibles, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension et les accidents vasculaires cérébraux, diverses formes de cancer, ainsi que des problèmes de santé mentale. 3.118 ménages ont été enquêtés. Le nombre de femmes enquêtés s’est élevé à 2.286, les enfants âgés de 6 à 59 mois (864) et les enfants âgés de 6 à 12 ans (1.224). L’enquête du ministère révèle que 29,2% des femmes sont en surpoids. Elles ne sont que 2,3% a être maigres (1,7% en milieu urbain contre 3,3% en milieu rural).
S’agissant des prévalences des carences en micronutriments chez les femmes en âge de procréer, l’enquête indique que 34,4% présentent une anémie, 30,3% une carence en fer, 11,7% ont une carence en acide folique et 31,3% ont une carence en vitamine D. Par ailleurs, le ministère révèle dans son enquête que 3,2% des enfants âgés de 6 à 59 mois sont obèses et 9,5% sont en surpoids. Toujours selon l’enquête, 14,2% présentent un retard de croissance (modéré ou sévère). Le retard de croissance est lié à un certain nombre de facteurs à long terme dont l’apport protéino-énergétique insuffisant et chronique, des infections fréquentes, des pratiques d’alimentation inadéquates pendant longtemps et la pauvreté. Selon ladite enquête, 3,1% souffrent d’une insuffisance pondérale (4,4% en milieu rural contre 2,1% en milieu urbain).
2,4% souffrent d’émaciation, c’est-à-dire une perte de poids nettement en dessous du poids normal d’un enfant de la même taille. L’émaciation est un signe de malnutrition actuelle ou aiguë due au fait que l’enfant ne prend pas de poids ou qu’il perd du poids. Les causes sont multiples : apport alimentaire insuffisant, mauvaises pratiques d’alimentation, maladies et infections ou souvent, une combinaison de ces facteurs. Notons également que 47,5% des enfants âgés de 6 à 59 mois ont une anémie (50,8% en milieu urbain et 43,1% en milieu rural), 23,5% ont une carence en fer, 8,8% souffrent d’une carence en vitamine D et 8% une carence en vitamine D. Pour ce qui est des enfants âgés de 6 à 12 ans, 5,4% sont obèses (8% en milieu urbain contre 2,1% dans le rural) et 13% sont en surpoids.
Notons que 11,3% ont un retard de croissance et 2,9% souffrent d’émaciation. L’anémie touche 23,8% des enfants âgés de 6 à 12 ans. Il faut aussi signaler que 11,9% présentent une carence en fer, 10,9% une carence en vitamine A, 3,1% une carence en vitamine D et 21,6% une carence en iode. Rappelons que selon l’OMS, l’obésité est une maladie qui a des répercussions sur la plupart des systèmes de l’organisme.
Elle touche le cœur, le foie, les reins, les articulations et l’appareil reproducteur. Elle entraîne une série de maladies non transmissibles, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension et les accidents vasculaires cérébraux, diverses formes de cancer, ainsi que des problèmes de santé mentale.
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