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Revue de presse

A quand une réelle valorisation de la médecine de famille au Maroc ?

Hespress | Maroc | 27/04/2022

Fin février 2022, avait été officiellement inauguré au Caire, un DU de Médecine de Famille. D’une durée de deux ans, il est reconnu par les autorités des pays membres de la zone EMRO, dont le Maroc.

Cette adoption avait remis sur la table un ancien débat, porté par plusieurs entités du secteur de la Santé, notamment la société marocaine de Médecine générale et de Famille (SMMGF), qui a lancé son « plaidoyer » pour la mise en place du cursus de formation en médecine de famille on line, concocté par l’Université américaine de Beyrouth (UAB), avec l’appui de l’OMS, la Wonca, L’Arab Board, l’UNESCO et d’autres organisations internationales.

Le processus de plaidoyer avait démarré en juin 2014 au Caire, lors du Forum de l’Organisation mondiale de la Santé sur le PPP (partenariat public privé) puis s’est poursuivi l’année suivante, également au Caire.
Selon Dr. Rachid Choukri, fervent défenseur du parcours de soin et du médecin de famille qui s’est confié à Hespress Fr, « lorsqu’on met un médecin traitant à la porte de l’entrée du système de santé, et quand on met en place un parcours de soin, véritable colonne vertébrale du système de santé, tout le monde y gagner, notamment le spécialiste ».

En 2001 un atelier a été lancé à Marrakech, « Groupe de Marrakech », avec l’appui de l’OMS qui a réuni une trentaine de médecins représentant des associations des responsables du ministère de la Santé et des responsables du CMS.
Le rapport de cet atelier avait fait remarquer qu’à l’instar de ses confrères européens ou nord-américains, le médecin généraliste marocain a été pendant des décennies le pivot de notre système de santé. Cela dit, l’apparition de la médecine spécialisée dans une société en profonde mutation et résolument consommatrice de modernité sans mesures de régulation nécessaires a réduit progressivement et considérablement le champ d’action du médecin généraliste privé.

L’instauration prioritaire d’une formation médicale continue adaptée aux besoins des praticiens et organisée sur une base locale est un défi passionnant en plus de la mise en place d’un dossier médical de base standardisé qui constitue une étape essentielle dans la démarche de qualité des soins souhaitée par la profession et attendu par l’ensemble des acteurs concernés, avait également soutenu le document.
Il avait également été recommandé la création au sein des facultés de médecine de cellules de médecine générale qui seraient composées d’enseignants, de représentants du ministère et de médecins généralistes privés et publics et qui seraient chargées d’adapter le cursus des futurs généralistes et de veiller à leur encadrement tout au long de la formation.

En ce sens, Dr. Choukri nous confie avoir toqué à toutes les portes, notamment celle du ministère de la Santé, en 2013 déjà. À l’époque, c’est Houcine Louardi qui était ministre de la Santé, et avait était réceptif et d’accord avec la proposition du président de la société marocaine de Médecine générale et de Famille.
Le ministre leur avait même donné le feu vert pour lancer le projet, mais sous la bannière d’une association ou société, d’où la création de la société marocaine de Médecine générale et de Famille. Mais après son départ en 2017 et l’arrivée d’un nouveau ministre (Anass Doukkali), le projet a été mis en stand-by alors même qu’il avait été présenté au nouveau ministre.

Aujourd’hui, les professionnels de la santé insistent sur ce parcours de soin et sur le médecin généraliste ou de famille, soulignant ce « paradoxe entre le faible développement économique du pays et la mauvaise utilisation des ressources dont la plus importante est sans conteste le médecin généraliste, médecin de première ligne, capable de résoudre à faible coût la majorité des problèmes de santé de la population » , au lieu de se diriger directement vers un spécialiste et augmenter les coûts de la prestation qui des fois nécessite un simple passage chez un médecin généraliste.

Khadija KHETTOU

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