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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 09/05/2007
Cette nouvelle nomination a été saluée et accueillie avec satisfaction par les médecins enseignants démissionnaires, qui ont décidé de reprendre leurs fonctions administratives au sein de l'hôpital Ibn Toufail. «La nouvelle nomination traduit la bonne volonté du ministère de tutelle de résoudre les problèmes du CHU de Marrakech. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé, à l'issue de l'assemblée générale, la reprise de nos fonctions de chefs de services et responsabilités administratives à l'hôpital. Une nouvelle étape s'ouvre et nous sommes prêts de travailler en collaboration avec le nouveau directeur pour le bien-être des patients», se félicite le secrétaire général du bureau local du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNEsup), le Pr. Abdelmounaïm Aboussad. Jeudi prochain, une réunion entre ces enseignants et le nouveau directeur est prévue.
La crise du CHU de la ville ocre n'est résolue qu'en partie, puisque
d'autres problèmes persistent. «Notre grand défi actuel
est l'ouverture de l'hôpital "Mère-enfant", achevé
et fermé depuis longtemps, pour répondre aux besoins des patients
de la région. On accuse un retard d'un an et demi. C'est aberrant !»,
tient à souligner le Pr. Aboussad.
Autre revendication de taille pour les contestataires, la reprise de la construction
de l'hôpital des spécialités, dont les travaux ont été
suspendus. Et l'application du règlement interne tel qu’il a été
établi pour les CHU en 2004.
Face à la non-concrétisation de la totalité de ces revendications,
les médecins enseignants ont décidé de poursuivre le boycott
du Conseil d'administration et de gestion du CHU Mohammed VI.
La crise, qui couvait depuis de longs mois, a éclaté en février
dernier. 23 médecins et enseignants ont déposé une démission
collective de leur fonction de "chefs de services" en guise de protestation
contre les conditions de travail "déplorables". Une situation,
qui, selon eux, est "intenable". Les démissionnaires continuaient
à remplir leur tâche en matière de consultation et d’enseignement,
mais n'assuraient plus leurs fonctions administratives. Ce qui n'est pas sans
conséquences néfastes sur la gestion interne et les prestations
des services. La crise a pris des dimensions très importantes nécessitant
l'intervention du ministre de la Santé.
Les protestataires se sont réunis avec le ministre de la Santé, Mohamed Cheikh Biadillah, pour trouver une issue au conflit. Ainsi, une commission d’inspection de la santé a mené son enquête au sein du CHU Mohammed VI qui comprend trois hôpitaux, à savoir, Ibn Toufail, Errazi et Ibn Nafiss. La nouvelle nomination à la tête de l'hôpital Ibn Toufail intervient en réponse aux revendications des médecins enseignants. Toutefois, les autres revendications sont restées sans réponses.
Khadija Skalli
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