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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 07/05/2007
«C’est une opportunité propice pour un échange fructueux des expériences respectives, de débat et de travail en synergie. L'objectif est de ressortir avec des recommandations nous permettant de conjuguer les efforts et proposer les voies et moyens susceptibles d'améliorer la gestion de la politique du médicament dans nos différents systèmes de santé maghrébins», a expliqué Mohamed Harcha, président du syndicat régional des pharmaciens d’officine d’Oujda. Il a ajouté que c’est en comparant les systèmes sanitaires et l’accès aux médicaments qu’on peut améliorer les services des uns et des autres. Il a précisé que le Maroc se trouve en position délicate pour ce qui est des dépenses de santé, faisant observer qu’avec une moyenne annuelle de 200 DH pour chaque citoyen, «on est loin derrière la Tunisie avec ses 2000 DH et l’Algérie avec 6000 DH».
Quant à Driss Bouchentouf, président de l’association Espace santé, il a évoqué les menaces qui guettent la profession dans l’Oriental, relevant que la contrefaçon, la contrebande et la vente illégale «donnent un coup de massue à une activité qui agonise». Dans la même foulée, il a expliqué que «plus de cinq pharmacies ferment annuellement, plus de 35 % de pharmaciens sont interdits de chéquier et que des engagements ne sont pas honorés avec les fournisseurs». «Comment voulez-vous qu’un citoyen à bas revenu et sans conviction aille à la pharmacie pour acheter une Seretide 250 à 360 DH ou une Ventoline à 68 DH, alors qu’elles sont respectivement vendues à Souk Elfellah à 200 DH et 30 DH ?», s’est-il interrogé, en soulignant que «tout est vendu par terre sans aucun respect des règles sanitaires ou de la fiabilité au niveau de la composition du médicament». «L’Insuline, a-t-il dit, est exposée sans respect du circuit de froid préconisé et tout cela fait que 30 % des médicaments au Maroc sont hors circuit légal».
Une réalité qui engendre aussi un dysfonctionnement chez les
malades puisqu’on compte plusieurs victimes de ces médicaments
dont la composition est douteuse et la date de présomption modifiée.
C’est un problème qui interpelle tous les intervenants dans le
secteur de la santé publique. «Les pharmaciens qui tentent de lutter
contre situation, a-t-il dit, ont initié des campagnes de sensibilisation
et c’est aux autorités locales de suivre et de sévir fermement
ces circuits de distribution».
Il a également insisté sur la nécessité de lutter
contre les médicaments et produits dangereux qui menacent notre jeunesse
à l’instar des Rivotril ou Klonopin, appelés communément
«Karkoubi».
Ali Kharroubi
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